Le ministère de la Prévision économique et du Plan a recoupé au sein d’une publication « Comptes et Agrégats de la nation 2000 », des données permettant d’éclairer sur les valeurs générées, par l’économie nationale. La direction de la statistique n’a pas omis de préciser que l’élaboration de cette étude, s’est basée sur «des informations généralement provisoires». Elles subiront certainement par la suite quelques modifications. Mais, il n’en demeure pas moins que l’économie nationale, durant l’année 2000, a enregistré une hausse sensible de 0,9 %. Elle s’explique selon l’évolution en volume du produit intérieur brut (PIB). Ainsi, cette croissance résulte conjointement de la baisse du PIB agricole (- 16,2%) et la progression du PIB non agricole (+3,6%). D’autant plus que la campagne agricole 1999-2000 est à mettre en tête de liste, des plus mauvaises campagnes, qu’aient connues le pays. Par ailleurs, l’augmentation du PIB non agricole, n’a pu servir de contrepoids à la chute de la valeur ajoutée agricole. De plus, la progression affichée par ce PIB est loin de refléter une harmonie des taux dans l’ensemble des secteurs d’activités. En effet, les secteurs de l’hébergement, de la restauration, du BTP, du transport et de la communication ont fait preuve d’un certain regain de «dynamisme», selon les termes du rapport de la Statistique. En revanche, tel n’est pas le cas pour d’autres activités. Ainsi, les mines et l’énergie ont affiché des baisses respectives de 2,2% et d’un pour cent. Concernant, la demande en biens et services, pour l’année 2000, la consommation finale intérieure, grâce aux ménages (+4,2%) et aux administrations publiques (+2,3%), a enregistré une hausse de 3,7%. Pour leur part, les exportations et les importations de biens et services (hors dépenses touristiques), ont atteint des progressions de 9%, 6% et de 16,8%. Quant aux transferts des revenus réalisés un accroissement de 3,4%. Eu égard, à l’année de sécheresse (1999), les chiffres annoncés sont de bon augure.