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Culture de pastèque : La Chambre agricole du Souss-Massa dément les rumeurs

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La Chambre agricole du Souss-Massa a démenti lundi dans un communiqué rendu public les rimeurs véhiculées sur plusieurs sites et réseaux sociaux liés aux semences de pastèque rouge marocain génétiquement modifiées.

Dans ce communiqué, la Chambre agricole de la région du Souss-Massa dénonce «tous ces agissements mensongers irresponsables qui ne reposent sur aucun fondement technique ou scientifique et qui nuisent considérablement au produit agricole marocain, et auront des conséquences économiques et sociales considérables».
Le même document ajoute que «le travail et la coordination se poursuivent avec tous les services du ministère de l’agriculture en l’occurrence par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) pour assurer le respect des différentes mesures déjà instaurées et des dispositions de la loi 07-28 et les textes adoptés pour sa mise en œuvre relatifs à la sécurité sanitaire des produits alimentaires, qui prévoient l’inscription au registre officiel qui encadrnt également le contrôle, la production et la commercialisation des semences et des plantations et qui interditent l’usage de matériaux nocifs pour la santé des citoyens».
Pour rappel, les analyses de laboratoire effectuées récemment par l’ONSSA ont révélé la conformité de la pastèque marocaine aux normes de sécurité sanitaire des aliments.
En effet, les résultats des échantillons analysés dans le cadre du plan de surveillance et de contrôle de la pastèque durant la campagne en cours (année 2021) ont révélé l’absence de contaminants dans ce fruit, à savoir les résidus des pesticides, des métaux lourds (plomb et cadmium) et des bactéries (salmonelles et coliformes).

Il convient de signaler que l’ONSSA met en œuvre annuellement des plans de surveillance et de contrôle des fruits et légumes, y compris la pastèque, qui consistent principalement en la recherche de résidus de pesticides dans ces produits au niveau des exploitations agricoles, des marchés de gros, des grandes et moyennes surfaces et des stations de conditionnement. En plus, les semences importées sont soumises à un contrôle technique et phytosanitaire systématique aux postes d’inspection frontaliers pour s’assurer de leur conformité aux normes et aux spécifications en vigueur au niveau national avant d’autoriser leur admission pour leur commercialisation.

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