EconomieUne

Damane Oxygène et Damane Relance : 13,2 milliards de dirhams déjà alloués par Attijariwafa bank

© D.R

Attijariwafa bank dresse le bilan de sa mobilisation en faveur de sa clientèle en cette période de crise sanitaire.

Depuis le début de la crise, plus de 19.500 entreprises marocaines, majoritairement des TPME, ont été accompagnées et soutenues par le Groupe et ce à travers la distribution de 26 milliards de dirhams de crédits additionnels. A cela s’ajoute la participation d’Attijariwafa bank dans les opérations de distribution des indemnités CNSS et des aides directes de l’État au bénéfice de centaines de milliers de salariés et citoyens marocains, à travers la mise à disposition de ses réseaux d’agences et de GAB ainsi que du réseau de Wafacash. Dans le détail, le Groupe bancaire a procédé au report de 25 milliards de dirhams d’échéances de crédits pour plus de 110.00 clients particuliers et entreprises.

De même, il a distribué 6,2 milliards de dirhams de crédits «Damane Oxygène», bénéficiant ainsi à 18.200 TPME. Le groupe accapare ainsi près de 35% des parts de marché. Pour ce qui est de «Damane Relance», le Groupe bancaire a accordé 7 milliards de dirhams au profit de 6.090 TPME. Dans le cadre de l’initiative Intelaka, 4.334 jeunes et porteurs de projets ont été accompagnés par Attijariwafa bank auxquels un financement de 710 millions de dirhams a été octroyé. Par ailleurs, le Groupe a accéléré sa transformation technologique et digitale. Il a également enrichi son offre digitale et multicanal et a amélioré davantage les parcours et l’expérience client. Depuis la crise sanitaire, le nombre de transactions traitées sur les canaux digitaux a marqué une hausse de 61% par rapport à fin décembre 2019, soit 77,2% de l’ensemble des canaux.

Sur le plan opérationnel, Attijariwafa bank a réalisé au premier semestre un produit net bancaire de l’ordre de 12,4 milliards de dirhams, en hausse de 5,1% par rapport aux six premiers mois de l’année précédente. Une évolution qui, selon le Groupe, est impactée «négativement par le ralentissement général de l’activité, résultant de la crise dans les différents pays de présence, et positivement par certains éléments non récurrents, plus particulièrement le bon comportement des activités de marché, suite à la baisse des taux obligataires au Maroc au deuxième trimestre». A fin juin 2020, le coût du risque de la crise s’est établi à 3 milliards de dirhams. Il s’inscrit en forte progression par rapport au premier semestre de l’année précédente (+231). Ce pic intervient en lien avec la détérioration significative du risque de crédit engendrée par la crise de Covid-19, et le provisionnement anticipatif et prudent associé.

Rapporté aux encours de crédits, le coût du risque consolidé atteint 1,70% contre 0,54% au premier semestre 2019. Impacté par la hausse significative du coût du risque, conjuguée à la contribution exceptionnelle au fonds spécial Covid-19, le résultat net part du groupe ressort à 1,2 milliard de dirhams. Il marque ainsi une baisse de 57,5%.

Articles similaires

UneVidéos

Vidéo. Le ministre de l’agriculture et de l’élevage du Niger salue « le soutien remarqué du Maroc »

Au SIAM, M. Sadiki s’est entretenu avec le ministre de l’Agriculture et...

ActualitéUne

Vidéo/SIAM. La recherche & l’innovation, des solutions incontournables pour le développement de l’agriculture

La recherche agricole se présente comme un allié incontournable dans le contexte...

ActualitéUne

Impôts : le 30 avril, dernier délai pour la déclaration des revenus Professionnels

La Direction Générale des Impôts (DGI) rappelle aux contribuables titulaires de revenus...

EconomieUne

Préventica souffle sa 10ème bougie en mai

150 exposants nationaux et internationaux y sont attendus