Economie

De l’énergie pour le monde rural

«Les industries minière et énergétique jouent un rôle primordial dans le développement économique et social de notre région et contribuent de façon significative à relever les défis qui se posent», a souligné dans son allocution, le Premier ministre Abderrahmane Youssoufi, le 7 février dernier, lors de la première conférence sur l’investissement dans l’énergie et les ressources naturelles dans la région du Sahel et du Sahara (Cen Sad). Le chef du gouvernement compte sur l’exploitation de ces ressources afin d’endiguer la pauvreté, le chômage.
La réalisation de ces objectifs reste tributaire de « la poursuite des réformes, notamment en matière de libéralisation, de privatisation et d’amélioration des performances, la contribution du secteur énergétique à la croissance des économies de la région ne manquera de se renforcer», a-t-il précisé. Le résultat de cette réforme a soutenu la baisse des tarifs électriques pour les consommations à but industriel, et se poursuit par une réflexion actuelle sur la fiscalité énergétique.
Il pose toutefois une condition à son dessein. Ainsi, la concrétisation de cette projection ne s’affirmera qu’avec la mise en place de «programmes volontaristes d’énergétisation rurale». Les chantiers sont déjà ouverts, comme la contraction de contrat de concessions, comme la centrale thermique à cycle combiné au gaz naturel de Tahaddart, les parcs éoliens de Tanger et la station de transfert d’énergie par pompage d’Afourer. Mais, la marche est encore longue. Les besoins de la population croissent de plus en plus. L’injonction de fonds dans l’énergie nécessite la mise à contribution de l’investissement du secteur privé. Il faut dire que le secteur de l’énergie requiert des moyens financiers de grande importance. Cette ambition passe inexorablement par une plate-forme juridique et réglementaire et des dispositifs régulateurs. Ils auront pour mission de sécuriser l’investisseur potentiel et de sauvegarder les intérêts du pays. Dès à présent, à l’annonce de l’ouverture des travaux de réformes, le chef de l’exécutif a rappelé que : «plusieurs groupements sous-régionaux du continent ont d’ores et déjà mis en place des collaborations fructueuses, notamment en matière de planification intégrée des parcs électriques, d’interconnexion des réseaux électriques et gaziers d’électrification rurale et de renforcement des compétences humaines».
Par ailleurs, M. Youssoufi a insisté sur l’opportunité de mettre en oeuvre des politiques énergétiques nationales. Même s’il reconnaît que les réalités énergétiques ont souvent un caractère mondial. Il n’en demeure pas moins que chaque pays possèdent ses propres particularités. L’équation réside alors dans une politique énergétique qui garantit la disponibilité des produits, le meilleur coût de l’énergie, la généralisation de l’accès et la préservation de l’énvironnement.

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