Economie

Des formations à 20.000 dirhams par salarié

Trois secteurs vont bénéficier de la mesure de formation en guise de soutien pour redynamiser le secteur des exportations. Il s’agit du textile, du cuir et des équipements automobiles. Selon le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, cette mesure entre dans le cadre de la convention-cadre signée le 24 février dernier entre le gouvernement, la CGEM et le GPBM. Ainsi, l’Etat prend en charge le financement des actions de formation réalisées par les entreprises éligibles sur la base d’une contribution financière plafonnée et ce pour 15 jours de formation au maximum. Pour les opérateurs, le programme prévoit 300 dirhams par participant par jour de formation, dans la limite de 4.500 dirhams par salarié. Pour la maîtrise, il y a 600 dirhams par participant par jour de formation, dans la limite de 9.000 dirhams par salarié.  Et pour les cadres, le programme compte 2.000 dirhams par participant par jour de formation, dans la limite de 20.000 dirhams par salarié. Pour bénéficier de cette mesure, les entreprises exportatrices doivent remplir quatre conditions primordiales.  D’abord, elles doivent réaliser au moins 20% de leur chiffre d’affaires à l’exportation, au titre de l’année 2008. Elles doivent maintenir leur effectif avec une variation à la baisse qui ne peut excéder 5% de l’effectif déclaré à la CNSS au mois de janvier 2009. Cette variation tient compte, entre autres, des départs en retraite, des démissions, des licenciements pour faute grave et des départs liés à des périodes d’essai non concluant. Ces entreprises doivent également être en situation régulière, à la date de demande du bénéfice de ce dispositif, vis-à-vis de l’administration fiscale et de la CNSS et ne pas faire l’objet d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire. En plus de cette mesure de formation, le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies annonce une nouvelle mesure de soutien à l’emploi pour les entreprises exportatrices dans ces trois secteurs. Cette fois-ci, les sociétés bénéficiaires doivent s’engager à assurer aux salariés, faisant l’objet d’une réduction du temps de travail, une rémunération leur permettant de bénéficier des allocations familiales.

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