Economie

Des mesures pour protéger le thon rouge

© D.R

Protéger le thon rouge, une espèce en voie de disparition. C’est le le thème qui a été au centre de la réunion extraordinaire de la Commission internationale pour la protection des thonidés (ICCAT) qui a débuté mardi 17 novembre et se poursuivra jusqu’au 24 de ce mois à Marrakech. Ainsi, l’ICCAT, lors de sa 16ème réunion extraordinaire, réunit des responsables européens et africains autour d’un débat qui porte principalement sur le contrôle de la pêche du thon rouge. En ouverture de la 16ème réunion de l’ICCAT à Marrakech, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, a déclaré à la MAP : «Nous sommes d’une manière déterminée des partenaires actifs d’une telle approche plaidant en faveur de la rationalisation de la pêche et d’un meilleur usage des captures réalisées en mer». Le ministre a poursuivi que le Maroc est considéré comme étant un partenaire actif quant aux initiatives qui visent à garantir une croissance harmonieuse de la pêche du thon. Du côté du Royaume, cette réunion extraordinaire est qualifiée comme étant une dernière chance pour la préservation du thon rouge. De nombreux protagonistes dont le Maroc sont conscients de la difficulté de cette réunion. Cette difficulté est due principalement à la probabilité de ne pas aboutir à des résultats applicables fondés sur des directives scientifiques. Le relais de la gestion des stocks en thon rouge sera guidé par les Nations Unies et imposera les mesures appropriées qui peuvent aller jusqu’à l’interdiction de la pêche de cette espèce en voie de disparition.  Par la même occasion, Zakia Driouch, directrice des pêches maritimes et d’aquaculture au ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, a affirmé à ALM que «le Maroc a une activité dédiée au thon rouge qualifiée d’importante et qui a un impact socio – économique considérable. Notre pays a mis en place des mesures nécessaires pour préserver le quota qui lui était alloué dans le cadre de l’ICCAT, et qui se manifeste comme étant un quota conséquent, parce que le Maroc se positionne parmi les pays qui ont un quota assez large».  «Nous avons mis en place toutes les mesures de gestion afin de nous conformer aux exigences, notamment en matière de contrôle et de traçabilité. Tous les navires marocains spécialisés pour la pêche du thon sont équipés de VMC. Nous avons fait appel également à des observateurs scientifiques. En ce qui concerne les madragues, nous avons établi un programme de contrôle assez sévère ou nous avons pu justifier, au niveau de l’ICCAT, que nous maîtrisons tout ce qui se passe au sein de nos eaux maritimes et que le quota marocain soit respecté afin d’éviter même l’existence d’une pêche illicite du thon rouge dans les eaux marocaines», conclut Mme Driouch. En revanche, les indicateurs de la pêcherie du thon rouge au Maroc se traduisent par une production moyenne considérée par 1712 tonnes durant 5 ans et via les madragues. En termes de sennes côtiers, le thon rouge est pêché à 200 tonnes, toujours sur une durée de 5 ans.

Articles similaires

EconomieUne

Les exportations marocaines poursuivent leur trend haussier

Le taux de couverture gagne 4,4 points au premier trimestre 2024

Economie

Pour la conception et le suivi des travaux de construction de son nouveau siège social : L’ONDA lance un appel d’offres

L’Office national des aéroports (ONDA) a annoncé, jeudi, le lancement d’un appel...

Economie

Datacenters : Inwi certifié HDS pour l’hébergement et l’infogérance des données de santé

Inwi, opérateur national de l’hébergement Datacenters et du Cloud souverain, a obtenu...

CouvertureEconomieUne

Economie marocaine, les bonnes notes du FMI

Le Fonds monétaire international élogieux quant à la résilience du pays face...