Economie

Des mesures pour stimuler l’entreprise

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Pour stimuler l’acte d’entreprendre, Rachid Talbi El Alami a sorti un plan d’action en 20 mesures. Ce nouveau dispositif sera piloté par le Comité national d’appui à la création d’entreprise (CNACE), organe mis en place en février dernier, avec pour mission la promotion des mesures relatives à la création des entreprises.
Ce  Comité oeuvre notamment à optimiser le dispositif actuel d’appui à la création d’entreprises, à apporter des solutions concrètes aux problèmes réels que vivent les entrepreneurs. Le CNCAE se réunit normalement une fois par mois afin d’examiner l’état d’avancement des mesures programmées, identifier et pallier les contraintes éventuelles et les besoins requis pour leur concrétisation. Les travaux du Comité seront accompagnés d’une large campagne de communication et de sensibilisation, notamment la communication de proximité, sur les avantages de la création d’entreprise et sur l’acte d’entreprendre en mobilisant l’ensemble des intervenants publics et privés concernés.
Le CNCAE vient d’accueillir de nouveaux membres avec les Centres régionaux d’investissements, l’OFPPT, le ministère de l’Education nationale et l’Ordre des experts comptables.
En fait, dans ce nouveau plan,  le  ministre des Affaires économiques et générales reprend un ensemble de mesures déjà prévues mais encore non appliquées. Il s’agit entre autres, de la mise en place d’un système d’accompagnement des jeunes entrepreneurs, l’accès au financement.
De manière plus large, le département des Affaires économiques et générales travaille actuellement sur un projet destiné à unifier les procédures d’investissements. L’enjeu, la mise en place d’un cahier réservé aux procédures d’investissement. Des exports étrangers sont associées à cette démarche destinée à lever les entraves à l’investissement.
A terme, l’on se dirige vers la gestion informatique des dossiers d’investissements, indispensables pour permettre aux centres régionaux de jouer véritablement leur rôle. Le futur cahier de procédures d’investissements contiendra des informations relatives aux mesures juridiques et administratives,  au prix des prestations ainsi qu’aux différents délais correspondants pour la réalisation d’entreprises. Un bon moyen pour l’administration de faire le suivi des projets réalisés au Maroc.
Les  Centres régionaux d’investissements, qui exercent en déça de l’étendue de leur mission définie initialement, ont jusque-là approuvé 2 284 projets de création d’entreprises.  Cela malgré le flou juridique caractérisant le fonctionnement de ces organes dédiés à l’investissement.

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