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Deux sites identifiés pour le futur palais des congrès de Casa

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La métropole veut se faire une place dans l’industrie mondiale des congrès

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Le deuxième emplacement est considéré comme un espace «marketing» en raison de sa proximité au quartier financier et des lieux d’attraction.  Mais il présente un inconvénient lié à la contrainte foncière.

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Doter la région de Casablanca-Settat d’un palais des congrès revient sur le devant de la scène dans les projets de développement de la métropole. En effet, la Région Casablanca-Settat et l’Agence régionale d’exécution des projets (AREP) planchent actuellement sur l’emplacement, le type de produits visés par ce projet et la capacité de l’infrastructure. Pour accueillir ce palais des congrès deux sites ont été identifiés dans une première phase. Il s’agit du site du Centre international de conférences et d’exposition de Casablanca (CICEC) situé sur la Route El Jadida Casablanca et le site de la RAM situé au centre du quartier des affaires (Casa Anfa). Le premier est étalé sur une superficie de 9 hectares contiguë au nouveau quartier des affaires (Casa Anfa).

L’AREP et la Région de Casablanca décrivent cet espace comme étant un site «d’aménagement du territoire», avec une vision globale et volontariste de développement à long terme dans la mesure où les 9 hectares seront exclusivement dédiés au projet. Quant au deuxième emplacement, il est considéré comme un espace «marketing» en raison de sa proximité au quartier financier et des lieux d’attraction. C’est également un site économique parce qu’il se trouve non loin des grands hôtels classés avec une capacité d’hébergement importante. Néanmoins, ce site présente un inconvénient lié à la contrainte foncière, explique la Région et l’AREP.

Selon une étude menée en interne par l’Agence, deux pistes s’offrent à la région dans l’industrie des congrès. Le premier choix, qualifié de réaliste, repose sur un centre de congrès de type «convention center», c’est-à-dire un centre orienté vers le segment marché corporatif et moins vers les produits de type congrès associatifs à grand nombre de participants, précise l’AREP soulignant que ce choix aura pour objectif d’optimiser l’investissement et les frais de fonctionnement à travers une conception rationnelle basée sur les nouvelles technologies. Ce type de palais de congrès pourra cibler différentes tailles de produits. Le second choix (volontariste) porte sur le projet d’un palais des congrès de type traditionnel.

Comme un «marqueur spatial du lieu métropolitain et touristique», cette plate-forme aura «une empreinte architecturale reflétant le poids international et institutionnel de la Région et la ville en tant que première région et capitale économique du pays et capitale financière de l’Afrique orientée vers des évènements sociaux de type politique et économique, mais gardant une certaine flexibilité pour gagner des parts de marché dans le corporatif à travers plusieurs salles de réunion bien équipées», selon l’étude de l’AREP. Au niveau de la capacité, les choix à faire reposent sur le poids démographique de la ville, la connectivité aéroportuaire de la métropole et la capacité d’hébergement. 

Le montage financier reste à déterminer

Hall de réception, auditoriums, salles de conférences, salles de sous-commissions, espace d’exposition, restaurant, parking… les composantes du projet devront être schématisées et accompagnées d’une estimation financière des dépenses d’investissement. A ce stade, le coût d’investissement et celui d’exploitation durant les 15 années qui suivront le lancement du projet ne sont donc pas encore définis. En effet, il revient au consultant d’en faire l’évaluation et de proposer des montages financiers pour le projet.

En termes de montages juridiques et institutionnels, plusieurs pistes se présentent : la gestion directe, en régie assimilée, par un maître d’ouvrage public, l’adjonction de l’exploitation à une structure existante ou encore la délégation de gestion.

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L’offre territoriale de Casablanca en question

Pour préparer le terrain, la région de Casablanca-Settat et l’Agence régionale d’exécution des projets ont récemment lancé un appel d’offres pour établir une «étude de réalisation d’un palais des congrès de la région de Casablanca-Settat» dans le cadre du programme de développement régional de la région. Son délai d’exécution est fixé à 5 mois.

Le consultant de ce marché devra réaliser entre autres une étude auprès des commanditaires des congrès internationaux et des opérateurs de la filière. Il devra hiérarchiser les critères qui en ressortent et les confronter aux forces et aux faiblesses de l’offre territoriale du Grand Casablanca.

Cette étude devra être menée au moins auprès de deux gestionnaires de palais des congrès situés dans des villes de tailles de plus de 3 millions d’habitants (et qui figurent parmi les 100 meilleures destinations dans le dernier classement de l’Association internationale des congrès et des conventions) et de trois associations professionnelles internationales ayant à leur actif un évènement d’au moins 500 participants.

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