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Développement durable : Le Maroc a sa stratégie

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Elle vise à concrétiser les engagements internationaux à l’horizon 2015-2030

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Les mesures opérationnelles présentées dans la Stratégie nationale de développement durable s’alignent sur les principes retenus par la loi-cadre 99-12, à savoir le principe d’intégration. Ce dernier consiste à adopter une approche globale, intersectorielle et transversale lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques, des stratégies, des programmes et des plans de développement dans le moyen et le long termes.

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Le Maroc a décidé de se doter d’une véritable feuille de route en matière de développement durable. Il s’agit de la Stratégie nationale de développement durable (SNDD). La Stratégie avait été adoptée par le Conseil des ministres, tenu le 25 juin 2017 sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI. Dans les détails la SNDD s’articule autour de sept principaux défis: le renforcement de la gouvernance du développement, la réalisation de la transition progressive vers l’économie verte, l’amélioration de la gestion et la valorisation des ressources naturelles et la biodiversité biologique, la lutte contre le changement climatique et l’amélioration des espaces territoriaux précaires, le renforcement de la cohésion sociale, ainsi que la promotion de la culture.

Les responsables travaillent actuellement à la mise en œuvre des 31 axes stratégiques issus de ces défis, qui touchent aux différentes facettes de la vie du citoyen. Dans ce sens, le comité stratégique de développement durable vient d’être organisé par le gouvernement en présence des représentants des différents secteurs ministériels concernés par cette question. Pour réaliser les différents objectifs, l’Exécutif travaille à mettre en place le mécanisme approprié pour suivre et coordonner les actions des différents départements concernés, tant au niveau de la stratégie nationale qu’en matière de développement durable. Dans ce sens, le comité stratégique de développement durable a adopté lors de sa dernière réunion la révision du décret portant sa création pour comprendre des représentants des régions, du secteur privé, de la société civile et des établissements publics œuvrant dans ce domaine. En outre, la réunion du comité a été sanctionnée par plusieurs recommandations portant sur la nécessité de renforcer la présence des concepts du développement durable dans le système de l’éducation, de l’enseignement et de la formation.

Pour mettre en œuvre la Stratégie nationale de développement durable, le comité a aussi recommandé de charger le comité de pilotage de mettre en place un système de suivi et d’évaluation des indices d’exécution de la SNDD et de préparer un rapport sur le bilan d’activités menées pour la réalisation de cette stratégie au titre des années 2017 et 2018 par le comité de pilotage avec la contribution de tous les départements concernés, et ce avant fin mai 2019. Il faut préciser que le Royaume a déjà adhéré aux efforts de réalisation des Objectifs du développement durable (ODD) tels que définis par l’Assemblée générale de l’ONU en 2000 et adhère actuellement à la réalisation des ODD 2015-2030, en exécution des Hautes instructions royales. Il a également été question de l’élaboration de 21 plans sectoriels de développement durable, du pacte de l’exemplarité de l’administration en matière de développement durable et du guide méthodologique.

Plus concrètement, les mesures opérationnelles présentées dans la Stratégie nationale de développement durable s’alignent sur les principes retenus par la loi-cadre 99-12, à savoir le principe d’intégration. Ce dernier consiste à adopter une approche globale, intersectorielle et transversale lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques, des stratégies, des programmes et des plans de développement dans le moyen et le long termes.

Il est également question du principe de territorialité qui exige la prise en considération de la dimension territoriale, notamment régionale, en vue d’assurer une meilleure articulation des mesures initiées par les différents niveaux de décision territoriaux et de favoriser la mobilisation des acteurs territoriaux au profit d’un développement humain, durable et équilibré des territoires. Pour ce faire, les responsables misent notamment sur l’exemplarité de l’État comme un levier pour la mise en œuvre du développement durable. Plus concrètement encore, il s’agit de généraliser les démarches environnementales au sein des bâtiments publics et inscrire les établissements publics dans la logique de gestion et valorisation des déchets, de l’économie d’eau et de l’énergie.

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