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Dévoilées en marge d’une rencontre nationale : La TPE marocaine liste ses priorités

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La Très petite entreprise sort de son silence et porte encore une fois sa voix en vue de préserver sa contribution à l’économie marocaine.

Une rencontre nationale a été organisée récemment en vue de réfléchir aux enjeux et perspectives de ces unités entrepreneuriales qui ne cessent de dominer le tissu économique national. Cette rencontre, initiée par la Confédération Marocaine de TPE-PME, à laquelle a pris part le chef de gouvernement Saâd Dine El Otmani était une occasion pour que les acteurs de cette sphère partagent leurs doléances. Une série de recommandations a été émise dans ce sens visant la remise à niveau des Très petites entreprises. L’ambition étant d’en faire un levier de développement durable et un outil efficace pour l’auto-emploi.

Parmi les propositions faites on cite la mise en place d’une charte spécifique aux Très petites entreprises en apportant une définition juridique exacte. Les participants ont plaidé pour que la Confédération marocaine de TPE-PME défende cette catégorie d’entreprises en lui assurant une représentativité significative au sein de tous les conseils d’administration d’organismes à l’instar de Maroc Pme, la CNSS, la Caisse centrale de garantie, Finéa, le CESE, la Commission nationale des investissements et le Comité national de l’environnement des affaires. Il a été recommandé également de définir via un texte organique les modalités d’accès des TPE au soutien financier de l’État et des établissements publics.

Les participants à cette rencontre ont insisté à mettre en place de nouveaux mécanismes de partenariat public-privé qui portent sur la consolidation et le développement des TPE ainsi que de l’auto-entrepreneur. Le plaidoyer a également porté sur l’attribution d’une enveloppe subventionnelle annuelle aux TPE employant au moins 3 personnes, encourageant ainsi la résorption du nombre de jeunes en recherche d’emploi. Il est également recommandé de permettre aux TPE de bénéficier de financements publics pour les formations techniques proportionnelles à la production et à la valeur ajoutée en vue de les aider à améliorer leur performance et hisser le niveau de qualité de leurs services.

L’exonération des TPE exportatrices a été également proposée lors de cette rencontre. Notons que malgré sa prépondérance dans le tissu économique, la TPE marocaine continue de souffrir en silence. Plusieurs obstacles entravent son développement au niveau national, notamment la difficulté de financement, la mise à disposition de garanties et le retard de payement.

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