Secteur bien intégré dans l’économie nationale, l’offshoring est en passe de finaliser sa convention collective.
Ce projet ouvert par la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI) et la Fédération nationale des centres d’appels et des métiers de l’offshoring (FNCAMO) est en cours de concrétisation. Les deux parties se penchent sur les annexes détaillées complémentaires. Dans la continuité de l’accord signé à Agadir, les deux Fédérations confirment leur engagement à promouvoir la culture du dialogue social responsable pour assurer un développement durable de ce secteur, sur la base des dispositions légales, et pour maintenir la dynamique de création d’emplois dans toutes les régions du Royaume.
«Le pôle de l’offshoring de l’Apebi est ouvert à l’ensemble des acteurs de l’offshoring souhaitant contribuer au projet de la convention collective du secteur», souligne à ce propos Amine Zarouk, président de l’Apebi l’occasion d’une session de travail tenue récemment pour l’activation de ce dossier. Du côté de la FNCAMO, Ayoub Saoud, en sa qualité de secrétaire général de cette fédération, indique que «le dialogue social est un prérequis pour le bien-être des salariés et l’amélioration de l’environnement du travail».
En effet, le 7 juillet 2021, le président de l’Apebi et le secrétaire général de la FNCAMO ont validé le 7 juillet dernier, en présence de la directrice de l’Emploi, le préambule et les principes directeurs du projet de convention collective de l’offshoring. Les deux parties ont ouvert la voie à la finalisation des dix annexes qui précisent l’ensemble des aspects de la vie sociale dans les entreprises du secteur. La convention collective de l’offshoring vise cinq principaux objectifs. Il s’agit en premier de fixer dans une responsabilité commune les conditions de travail et d’embauche ainsi que de développer les emplois et l’évolution sociale et économique. Il est également question d’assurer l’égalité des chances et de traitement des collaborateurs, d’entretenir un partenariat social durable ainsi que d’ancrer la collaboration entre les parties signataires.
Cette convention collective vise aussi à contribuer à l’essor du secteur de l’offshoring dans les régions en bénéficiant de l’expérience des pôles historiques de cette activité.
Une orientation qui tient compte du rôle des régions et des alternatives optimales qu’elles offrent aussi bien en termes de projets d’extensions qu’en termes de nouvelles installations.