La CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc) a connu une semaine particulièrement chargée. L’antenne de la CGEM dans la région de Marrakech a co-signé avec les autorités de la ville ocre l’acte de naissance du Comité régional de l’environnement des affaires (CREA).
Selon les responsables, il s’agit du 2e comité du genre, après celui de Casablanca. La Confédération disposera de sièges permanents dans ces organes pour apporter son éclairage sur l’amélioration du climat des affaires locales.
Sur le plan des relations internationales, la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah-Chaqroun, accompagnée du vice-président général, Salaheddine Kadmiri, ainsi que plusieurs membres du Conseil d’administration, a reçu au siège de la Confédération une délégation de 30 députés de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN.
La rencontre fut l’occasion, annonce-t-on, d’expliquer les avancées du Maroc en termes de développement économique et social et d’exposer le point de vue du secteur privé sur les réformes entreprises par le Maroc. Par ailleurs, la CGEM a co-signé avec le gouvernement une nouvelle charte aux avis à tiers détenteurs (ATD). La même source informe également d’une réunion qui a rassemblé la présidente de la CGEM, accompagnée du vice-président général ainsi que plusieurs membres du conseil d’administration avec le ministre des finances, la direction du Trésor, le GPBM, le CDVM et l’APSB.
La réunion a été consacrée aux moyens susceptibles de redynamiser le marché boursier et la réforme de la Bourse de Casablanca. Par ailleurs, la semaine passée a été marqué par la reprise du dialogue social.
Dans ce sens, les dirigeants de la CGEM ont rencontré le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane et plusieurs ministres. Les deux parties ont discuté des différents chantiers sociaux sur lesquels les deux partenaires sont engagés.
Enfin, la semaine a été conclue par un déjeuner de travail en l’honneur d’une délégation malienne, présidée par Karim Keïta, président de la commission de la défense nationale au sein du Parlement de la République du Mali. Le responsable malien était accompagné d’une dizaine d’hommes d’affaires.