La Fête du Trône, célébrée le 30 juillet dernier, a été l’occasion de consacrer plusieurs jeunes entrepreneurs, dont l’action s’inscrit dans le sillage de la vision royale, à savoir celle de la réforme et de la consolidation du rôle économique que jouent l’entreprise publique au Maroc. Ainsi, S.M Mohammed VI, en décorant des cadres du gabarit de Nourreddine Bensouda, directeur des Impôts directs et indirects, Mustapha Bakkoury, directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion et Said Al Hadi, président du Conseil d’administration « Tanger-Méditterrannée », a donné l’exemple.
Et pour cause, les trois hommes, pour n’en citer que ceux-là, traînent derrière eux de réalisations aussi marquante que s’inscrivant dans une dynamique qui dépasse le simple champ d’activité respective. Ceci, en menant en discrétion une véritable révolution au sein de l’administration marocaine. A commencer par celle, entamée depuis plusieurs années par M. Bensouda, dont la direction a su mener à bien sa refonte.
Une réforme « distillée » de la fiscalité qui s’est traduite par un meilleur comportement des recettes fiscales. Simplification et harmonisation des procédures de recouvrement des impôts, élargissement de l’assiette fiscale, déconcentration poussée, en commençant par la création d’une sous-direction régionale de Casablanca, formation des ressources humaines… tels sont, entre autres, les principaux apports de la nouvelle, et non moins globale, vision de ce responsable. Mustapha Bakkoury a également de quoi être fier. Sous sa direction, la CDG a non seulement procédé à une nouvelle approche en matière de gestion d’épargne, mais aussi à un nouveau positionnement, notamment en matière de gestion hôtelière, de tourisme et de logement social. A une restructuration générale s’ajoute une nouvelle vision, économique mais aussi sociale. Moins connu par rapport aux deux personnalités précitées, Said Al Hadi n’en est pas moins en train de mener l’un des plus grands projets structurants qu’ait jamais connu le Maroc et qui n’est autre que le projet « Tanger-Méditterrannée », dont le rythme d’avancement des travaux augure, non seulement de la réussite d’un projet économique phare, mais aussi de la relance économique de toute une région du Maroc, celle du Nord. Des projets d’envergure dont la réussite dépend en premier lieu de la qualité des hommes qui en ont la charge. Les décorations royales viennent justement prouver qu’ils sont sur la bonne voie.