Les travaux de la 6ème Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (ANUE-6) se sont ouverts, lundi à Nairobi, sous la présidence du Royaume du Maroc.
Une occasion pour débattre des actions multilatérales efficaces, inclusives et durables en vue de faire face au changement climatique, à la perte de biodiversité et à la pollution. En sa qualité de présidente de l’UNEA-6, Laila Benali, ministre de la transition énergétique et du développement durable, a insisté sur la nécessité de faire avancer l’agenda environnemental mondial et capitaliser sur les engagements pris dans ce sens, appelant à l’accélération de l’action multilatérale pour renforcer le fondement environnemental du développement durable.
« Alors que nous nous réunissons ici en 2024, nous devons faire preuve d’autocritique et œuvrer en faveur d’un multilatéralisme inclusif, en réseau et efficace, capable de faire une différence tangible dans la vie des gens », a-t-elle souligné. Et de poursuivre : « Le temps presse pour s’attaquer non seulement aux trois crises environnementales planétaires que sont le changement climatique, la perte de nature et de biodiversité, ainsi que la pollution et les déchets, mais aussi à l’ensemble des défis environnementaux mondiaux, notamment la désertification et la sécheresse ».
Il est à noter que l’ANUE-6 sera marquée notamment par l’organisation d’un segment de haut niveau qui sera entériné par l’adoption d’une Déclaration ministérielle réaffirmant l’engagement mondial commun à bâtir un monde résilient et inclusif et à renforcer le multilatéralisme en faveur de la protection de l’environnement et du développement durable.