Entrepreneuriat vert : Le projet Inno vert lancé à Tanger

Les représentants des parties prenantes ont tenu à faire part de leur engagement à travailler ensemble afin d’atteindre les objectifs tracés dans le cadre de l’Inno vert.

Economie verte  : Cette initiative, d’une durée de 48 mois, ambitionne de favoriser le développement de l’écosystème dans les secteurs du textile, des énergies renouvelables et de l’agriculture particulièrement à Tanger, Tétouan et M’diq-Fnideq.

Renforcer l’entrepreneuriat innovant dans les secteurs émergents de l’économie verte, tout en permettant de favoriser la création des initiatives entrepreneuriales dans la région du Nord. Tels sont parmi les objectifs du projet Inno vert, dont le lancement officiel s’est déroulé, mardi 11 juin, à Tanger. D’une durée de 48 mois, cette initiative, qui est mise en œuvre par la fondation Codespa en consortium avec la fondation Cideal ainsi que des institutions publiques et d’autres partenaires marocains concernés, cible quelque 3.000 jeunes, femmes et des migrants, notamment à Tanger, Tétouan et M’diq-Fnideq.

Financé par l’Agence espagnole de la coopération internationale au développement (AECID), elle permet plus précisément de favoriser «le développement de l’écosystème dans les secteurs du textile, des énergies renouvelables et de l’agriculture à Tanger, Tétouan et M’diq-Fnideq», a affirmé Elena Martinez, directrice adjointe à la fondation Codespa. Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme des Nations Unies pour l’environnement, qui dans son rapport publié en 2011, selon l’intervenante, parle de l’économie verte pour améliorer le bien-être humain et l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et en économisant les ressources. « Cette initiative permettra aux jeunes et aux femmes du Nord du Maroc, mais aussi aux migrants, de devenir les protagonistes de leur vie en développant un moyen de subsistance. Ce qui contribuera efficacement à la protection de l’environnement, un sujet d’une importance vitale et d’une actualité brûlante », a fait savoir Mme Martinez.

Ainsi, le projet Inno vert est destiné également à participer à l’amélioration de l’employabilité des jeunes marocains et des migrants subsahariens à travers l’insertion socio-économique et l’auto-emploi dans cette région. «Nous voulons dans le cadre de l’Inno vert influencer le potentiel d’innovation et de protection de l’environnement pour ouvrir de nouvelles opportunités d’emploi, qui prennent en compte le talent des personnes ayant plus de difficultés à trouver un emploi», a dit Mme Martinez, tout en faisant part de la volonté des partenaires «d’établir des relations commerciales plus humaines et résoudre les problèmes sociaux et environnementaux». Les représentants des parties prenantes ont tenu lors de cet événement à faire part de leur engagement à travailler ensemble afin d’atteindre les objectifs tracés dans le cadre de l’Inno vert. «La promotion de l’intégration sociale des jeunes femmes, des femmes et des migrants par le biais d’un programme intégré de formation et de développement d’écosystèmes d’entrepreneuriat vert est une approche essentielle et holistique. Ce processus nécessite une collaboration active et synergique entre les acteurs institutionnels nationaux, notamment de Espagne, du Maroc et leurs sociétés civiles. C’est le projet Innovert qui est un bel exemple et intègre tous ces éléments», a expliqué Ignacio Martinez Boluda, coordinateur général de la coopération espagnole-ambassade d’Espagne au Maroc.

Notons que cet événement a constitué également pour les participants un lieu d’échange de réflexions et de faire des propositions afin de permettre de lancer une évaluation sectorielle de la recherche scientifique et technique au Maroc.