Economie

Événement : AMO : les biologistes disent “oui“

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L’assurance maladie obligatoire (AMO) fait son chemin. Aujourd’hui jeudi 13 avril, au siège de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) à Rabat, les organismes gestionnaires (CNSS et CNOPS) et les biologistes procéderont à la signature de la première convention nationale, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’AMO.
"Cette convention constitue un pas en avant. Elle revêt une importance symbolique puisqu’elle représente le premier accord signé dans la consolidation du dispositif relatif à l’AMO", se félicite Chakib Tazi, directeur de l’ANAM. Et d’ajouter :" Il faut savoir que les biologistes regroupent les compétences de trois corps médicaux en l’occurrence les médecins biologistes, les pharmaciens dépendant du Conseil de l’Ordre des pharmaciens biologistes et les vétérinaires adhérents au Conseil national de l’ordre des vétérinaires. Après discussions, les représentants de ces instances sont arrivés à un compromis avec les responsables de la Caisse. Et je ne peux alors que m’en réjouir".
Cet accord porte entre autres sur la tarification nationale de référence des actes biologiques. "Il s’agit de la détermination de la valeur du B, qui est la lettre-clé permettant la cotation des actes d’analyses médicales, tel que le prévoit la nouvelle nomenclature. Le tarif du B a été fixé à 1,1 dirham", indique M.Tazi. En fait, les organismes gestionnaires ont fait une proposition de 0,9 dirham alors que les professionnels biologistes ont opté au début pour 1,20 dirham. Après multiples négociations, les deux parties concernées ont convenu d’établir le juste milieu entre les deux options. Ainsi, le tarif du B a été fixé à 1,1 dirham. Il faut noter également que la nomenclature des actes de biologie médicale a été mise à jour en novembre 2005. Elle établit la liste des actes professionnels que peuvent effectuer les biologistes avec leur cotation. Elle s’impose aux biologistes pour déterminer et calculer les prix des actes d’analyse de biologie médicale pratiqués dans le secteur médical privé. L’ancienne nomenclature date de 1977.
"L’accord porte en outre sur les modalités de prestations de qualité et sur les modalités de suivi de règlement des honoraires en cas de prise en charge", ajoute le directeur de l’ANAM, qui a tenu à souligner que "d’autres conventions nationales suivront ".
Rappelons que les négociations entre les prestataires de soins (Syndicat national des médecins du secteur libéral et Association nationale des cliniques privées) et les gestionnaires de l’AMO ont été suspendues. La dernière réunion en date remonte au 4 avril 2006.
Les deux parties se sont quittées sans parvenir à un accord commun. Les discussions ont buté non seulement sur la tarification qui doit servir de base aux remboursements mais également sur la liste des médicaments remboursables et sur les mesures d’accompagnement proposées par les prestataires de soins. Une intervention du ministre de la Santé est attendue. M.Biadillah devra statuer dans les prochains jours.

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