Le Maroc a participé à la réunion des experts des statistiques sur la pauvreté organisée à Beyrouth à l’initiative de la Commission Economique et sociale des Nations Unies pour l’Asie de l’Ouest (Escwa) en collaboration avec le groupe Paris 21 et le centre de formation et recherche statistiques, économiques et sociales pour les pays islamiques.
Lors cette rencontre, Khalid Souadi, chef du département des études et recherches sur les classes vulnérables à la direction des statistiques relevant du ministère de la Prévision économique et du Plan, a fait un exposé sur l’expérience marocaine en matière d’évaluation de la pauvreté et les différentes approches suivies à cet égard par la direction des statistiques. Il a également mis l’accent sur l’évolution qu’ont connue les mécanismes d’évaluation de la pauvreté au Maroc à travers l’adoption d’une nouvelle approche fondée sur le concept de la vulnérabilité, soulignant que l’expérience marocaine en matière de statistiques de la pauvreté connaît une grande avancée. Les statistiques de 98/99 ont fixé le seuil de la pauvreté à 1962 DH par personne et par an dans le milieu urbain, et à 1878 DH en milieu rural. Et de rappeler que les données de la récente enquête sur la consommation des ménages marocains pour les années 2000 et 2001 vont permettre d’actualiser les indicateurs relatifs aux conditions de vie et à la pauvreté.
L’ordre du jour de cette réunion, qui s’est achevée jeudi dernier, a porté sur la révision des techniques d’évaluation de la pauvreté, adoptées par les organismes des Nations Unies, comme le Fonds pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Fonds pour la Protection de l’Enfance (Unicef).
Cette réunion avait pour objectif l’échange des expériences internationales en matière d’évaluation du phénomène de la pauvreté sous ses différents aspects et d’élaboration de politiques nationales pour faire face à ce fléau dans les pays participants.