Economie

Facilités pour les centres d’appels

© D.R

L’annonce de l’offre offshoring Maroc n’a pas tardé à susciter des réactions. Pour ce secteur présenté comme le pilier du plan “Emergence“, l’Etat ne veut pas lésiner sur les moyens. 
Ainsi, l’Office des Changes a annoncé, le mercredi 19 juillet, la publication d’une circulaire habilitant les intermédiaires agréés à procéder au transfert des rémunérations au titre des services fournis par des non-résidents aux centres d’appels. «Les opérations libéralisées portent sur la quasi-totalité des dépenses en devises engagées par lesdites entités au titre de leur activité au Maroc». Dans ce sens, un communiqué émanant de l’Office précise que «cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’encouragement de l’activité des centres d’appels installés au Maroc, et vise à promouvoir les activités de l’offshoring et à accompagner les opérateurs concernés pour la réalisation des objectifs retenus par le gouvernement dans le plan Emergence ».
Ce plan ambitionne d’attirer de grandes entreprises pour « crédibiliser » cette offre. D’ores et déjà, ce sont Bnp-Paribas, Axa et Tata, trois références mondiales, qui concrétisent actuellement leurs projets au Maroc. Par ailleurs, d’autres négociations sont en cours de finalisation avec Renault, Cap Gemini ou le groupe GFI Informatique. Des sources bien informées annoncent que France Telecom, Accenture et Atos Origin comptent aussi s’implanter au Maroc. L’Office des Changes veut ainsi faciliter les choses à ces entreprises. Ces mesures concernent précisément les frais de location de lignes spécialisées ou de segments satellitaires, les frais de consommation relatifs à l’utilisation de lignes téléphoniques étrangères et de location auprès d’opérateurs étrangers des équipements réseaux et télécoms et les dépenses afférentes à l’assistance technique étrangère. En bref, « toute dépense liée aux nouvelles technologies de l’information et de la communication », selon cet organisme. À travers le Royaume, on compte plus de 140 centres d’appels opérant à destination des marchés local et international. Au niveau de la zone Afrique et rive sud de la Méditerranée, le marché marocain occupe la première position en termes d’emplois. Une position qui sera renforcée avec la mise en place de CasaShore, Rabat Technopolis, TangerShore, et MarrakechShore.  Ces sites, qui seront équipés selon « les meilleurs standards mondiaux de qualité et de coût», sont proposés à seulement 8 euros/m2/mois.


 Une offre et
des formations


Pour développer ce secteur, l’Etat s’engage à former plus de 20.000 personnes entre managers, ingénieurs, techniciens, administratifs et opérateurs. Ainsi, l’offre a défini un « pool de ressources potentiel et très compétitif sur les profils les plus importants, (Bac+2 – Bac+4), avec 40 à 50 000 profils cibles par an ».
Il y a également un plan national de formation de 20 à 25 000 personnes, d’ici 2009, sur les spécificités françaises, belges et espagnoles.

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