Economie

Factoring : une méthode pour optimiser vos relations à l’international

Si les grandes entreprises internationales disposent de conseils et d’avocats leur permettant d’être en position de force vis-à-vis des consultants externes, ces derniers peuvent profiter de tels dispositifs juridiques et financiers, mais à condition qu’ils aient accès à l’information. A elle seule, l’information ne suffit pas. Pour passer à l’acte, il s’agit de faire face aux difficultés techniques et réduire au maximum les risques. Plusieurs sociétés à l’international proposent des prestations dans ce sens. On peut citer à titre d’exemple la solution de Factoring.
Les sociétés en question s’interposent entre le client et le free-lance. L’intermédiaire se charge ainsi de facturer et d’encaisser les prestations. En règle générale, il restitue 92% du montant des factures sur un compte bancaire à l’étranger.
Cette solution permet au free-lance de ne pas communiquer ses revenus. Pour pouvoir être en situation de rendre ses revenus plus confidentiels, certaines entreprises spécialisées dans ce domaine, préconisent l’utilisation de sociétés dont le siège social est situé dans des pays définis comme étant des paradis fiscaux. Elles précisent toutefois que cette formule est acceptable pour certains types d’affaires (exemple : import export). Selon ces entreprises, le paradis fiscal n’est pas un outil très facile à utiliser pour effectuer certaines opérations nécessitant une approche commerciale. C’est pourquoi, cette solution n’est pas du tout acceptable pour l’activité des indépendants.
Mais attention, il ne faut pas confondre « offshore » et « paradis fiscal ». L’Offshore ne signifie rien d’autre qu’organiser ses affaires hors du pays dans lequel on vit et travaille afin de pouvoir en tirer des avantages.
Pour les spécialistes, le mot offshore signifie tout simplement la mise en oeuvre d’un plan d’affaires prudent et discret adapté à un besoin précis. Pour les entreprises intermédiaires, quelle que soit la solution adoptée, celle-ci doit avant toute chose permettre d’avoir des relations commerciales normalisées.
Dans cette optique, il faut absolument que le siège social de la société qui va traiter commercialement les affaires ne soit pas situé dans un paradis fiscal. Pour le mieux, il faut même que le siège de cette société soit situé dans une grande capitale européenne facilement identifiable et jouissant d’une bonne image dans les milieux des affaires.

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