Economie

Fathallah Sijilmassi prône une approche offensive

© D.R

«L’économie marocaine est actuellement dans sa phase la plus dynamique pour mieux faire face à la crise mondiale. La stabilité du dirham a  toujours été favorable à l’équilibre de l’économie marocaine». C’est le point central sur lequel Fathallah Sijilmassi, ancien ambassadeur du Maroc en France, a insisté, mercredi 29 avril, lors d’une conférence débat organisée par l’école supérieure d’informatique mondiale Supinfo, à Casablanca. Cette conférence a été tenue sous le thème «Le Maroc dans la mondialisation» entre dans le cadre du cycle de conférences annuel organisé par cet institut. M. Sijilmassi a donné un aperçu sur la place du Maroc dans la scène internationale, «Nous sommes habitué à compter sur nos efforts pour dépasser les moments difficiles. L’économie marocaine a toujours fait face à des aléas», a souligné M. Sijilmassi. L’économie marocaine a fait face à la crise malgré la flambée des prix du pétrole. Cette stabilité de l’économie marocaine s’explique, selon ce diplomate, par la diversification des secteurs d’activité qui reste l’élément central pour maintenir l’équilibre. Le secteur financier marocain n’a pas été touché par la crise parce que le Maroc est un pays qui veille au contrôle de ses échanges. C’est un fait qui a joué en faveur du pays. Mais, cette résistance ne minimise pas l’impact de cette crise sur certains secteurs d’activités. «Le Maroc est armé pour faire à cette épreuve à condition que cette crise ne dure pas longtemps. Si cette crise dure encore, la situation sera très compliquée», a noté M. Sijilmassi. Ce diplomate a mis l’accent aussi sur la phase de l’après crise qui constitue une véritable opportunité et durant laquelle commence le cycle de croissance. Dans ce cadre, «le Maroc a la possibilité de renforcer sa compétitivité en cette période parce que l’économie marocaine est une économie rassurante qui donne confiance», a-t-il poursuivi. En démontrant également que les relations économiques extérieures du Maroc sont concentrées sur un certains nombre de marché. 70 % des échanges concernent le marché de l’Union européenne et principalement  deux pays: la France et l’Espagne. Dans un marché mondialisé, la compétitivité devient un élément incontournable pour pouvoir gagner plus d’opportunités.  «Le Maroc a une place très privilégiée dans le monde. Notre pays doit avoir une approche offensive pour pouvoir gagner d’autres parts de marché», a conclu M. Sijilmassi.

Related Articles

EconomieUne

Du Souss à Dakhla, la voie express qui change le visage du Sud

Elle symbolise l’ambition d’un Royaume qui mise sur la connectivité pour bâtir...

EconomieUne

Small Business Act et accompagnement non financier : Le CESE trace la feuille de route pour les micro, très petites et petites entreprises

Selon le CESE, les impacts économiques générés restent en-deçà des attentes en...

EconomieUne

Cap 2030 : Comment orienter l’épargne nationale vers les grands projets structurants ?

L’Association de gestion et fonds d’investissement marocains lance la réflexion Financement :...

EconomieUne

Une impulsion agricole durable à El Jadida et Benslimane

Trois projets structurants sont en marche dans les deux provinces

Lire votre journal

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus