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Finance solidaire : De nouveaux instruments recommandés

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Insertion par emploi, logement social, accès pour tous aux services de base …Tant de défis relevés par le Maroc et qui ont prouvé par conséquent que la solidarité et la finance font bon ménage. Cette association a démontré, en effet, d’une bonne efficacité plaçant le Royaume en tête des pays émergents ayant fait de la finance solidaire un cheval de bataille.

Une composante socio-économique qui se veut, également, une alternative de reprise en ce temps de crise. Or , pour assurer un rayonnement effectif de ce concept et élargir son champ d’action , l’écosystème national devrait développer davantage d’instruments de financement solidaire. Une conclusion qui a été émise lors d’une rencontre, tenue mardi par le Conseil du développement et de la solidarité (CDS) en partenariat avec la Bourse de Casablanca, et dont la finalité est d’examiner l’impact de la finance solidaire sur le développement social.

«Le choix de cette thématique pour le conseil fait partie intégrante de sa mission en tant que laboratoire d’idées et du sens des valeurs qu’il défend, à savoir le développement et la solidarité qui sont les composantes de son ADN», souligne à cet égard Mohamed Benamour, président du CDS. L’innovation est le maître-mot du concept de la finance solidaire. Ce nouveau mode de financement permet, en effet, d’irriguer des entreprises à forte utilité sociale ou environnementale, et ce à travers une large gamme de mécanismes.

Il est question, entre autres, des fonds d’investissement sociaux, des produits d’épargne solidaire, le crowdfunding (collecte de fonds participative via Internet). En revanche, l’accent a été mis sur les bons d’obligations à impact social, un outil à dimension triangulaire, reposant sur une synergie : public-privé, investisseurs et gouvernement. Dans ce sens, Karim Hajji, directeur général de la place Casablancaise, a mis en relief les opportunités offertes par ce type de placement, soulignant dans ce sens qu’il s’agit d’un model rentable soutenant un tissu économique dynamique.

Ouvert aux expériences étrangères, le Maroc a choisi de s’inspirer des efforts britanniques en la matière. «Il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant et où la notion du risque est inexistante. En effet, l’État rembourse uniquement que si les résultats sont positifs», indique dans ce sens Clive Alderton, ambassadeur de Grande-Bretagne. Selon les spécialistes, le résultat requis de ce genre de placement ne se base pas seulement sur la rentabilité financière mais également sur l’apport social. Il permet, par ailleurs, de financer des programmes gouvernementaux innovants, notamment à travers des conventions entre les gouvernements locaux, les fonds d’investissements bailleurs nationaux et internationaux. En examinant l’apport de cet instrument, le Maroc adopterait ce model pour renforcer davantage sa contribution socio-économique ? 

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