Le crédit à la consommation est parmi les principales missions du Conseil national du crédit et de l’épargne (CNCE) qui s’est réuni le mercredi 5 juillet, à Casablanca. Ainsi, l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF) a saisi l’occasion pour faire le bilan de l’année 2005. En effet, l’encours des sociétés de financement a totalisé près de 47 milliards de dirhams. Et c’est bel et bien le crédit à la consommation qui arrive en tête de liste avec 23,8 milliards de dirhams, soit une progression de 9% par rapport à l’année d’avant.
Les ménages marocains ont de plus en plus recours à ces sociétés pour financer leurs projets. Cette association parle désormais de risque de surendettement des ménages. Selon cette même source, une enquête sera menée sur ce sujet prochainement pour évaluer ce risque. Il est temps puisque certains observateurs économiques de la place préfèrent exclure une partie de la population du circuit du crédit à la consommation que de la voir criblée de dettes. Ne voulant pas priver certains ménages de l’accès à ce moyen de financement, une autre solution est en cours de discussion. Il s’agit notamment de la réduction du taux d’endettement des clients, permettant ainsi aux fonctionnaires en particulier de bénéficier de ces crédits. L’autre métier qui attire le plus de ménages concerne le crédit-bail suivi du crédit immobilier.
Ce dernier segment accompagne les actions menées en faveur de l’acquisition de logements pour les différentes classes socio-économiques. La même progression a été remarquée pour le niveau de la gestion des moyens de paiement. Ainsi, l’activité a été marquée par une hausse de 34 % du nombre de cartes en circulation qui s’établit à 2,9 millions Dh et une augmentation de 26% du nombre de transactions qui totalise 3,9 millions pour un volume de 2,2 milliards. Actuellement, il y a 36 sociétés de financement en exercice dont 19 de crédit à la consommation et 7 de crédit-bail.
L’encours par métier
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