Le Royaume a reçu depuis 2010, 500 millions de dollars de prêt pour moderniser le réseau ferré
En l’espace de 50 ans, le Maroc a reçu 2,7 milliards de dollars pour ses projets de financement dans les transports. C’est ce qu’indique un document de la Banque africaine de développement (BAD) publié récemment. En effet, les financements alloués aux projets de transport au Maroc concernent 14 projets, une autoroute construite, 600 kilomètres de routes renforcés, 7 aéroports construits et modernisés et 290 kilomètres de voie ferrée construits. Ces financements ont aussi contribué à la réalisation du port de Nador West Med et bénéficié à 18 millions d’usagers, souligne l’institution.
Par ailleurs, la BAD avait précisé dans son rapport annuel 2016 que le Maroc a reçu depuis 2010, 500 millions de dollars de prêt pour moderniser le réseau ferré sur son territoire. Plus en détails, le rapport avait cité à cet égard que le doublement de la ligne Settat-Marrakech par exemple permettra de renforcer le réseau ferroviaire, notamment dans le domaine du fret. Le document avait mis l’accent sur la connectivité des zones industrielles, en leur ouvrant l’accès aux principaux ports. Le rail est un facteur clé de la compétitivité pour les entreprises basées au Maroc, précise la banque. Ainsi en 2016, les projets de renforcement de l’infrastructure ferroviaire approuvés par la BAD et destinés au Maroc ont atteint 112,3 millions de dollars. Premier bénéficiaire de ce financement, le Maroc est suivi par la Tunisie avec un financement de 2 milliards de dollars sur la même période.
La BAD a dévoilé que 450 projets de transport sur le continent africain ont été appuyés par un financement global de 30 milliards de dollars depuis la création de l’institution. Ces projets ont permis de réaliser 40.000 kilomètres de routes bitumés, 30 aéroports construits ou étendus, 16 ports construits ou étendus. De surcroît, ces montants ont contribué au renforcement du réseau ferroviaire dans 14 pays et ont bénéficié à 450 millions de personnes à travers l’Afrique. Le document établi par la banque indique l’emplacement des différents projets en 50 ans d’existence de l’institution et les montants alloués dans chaque pays sur le continent pour l’amélioration des systèmes de transport en Afrique.