Les recettes douanières nettes ont atteint plus de 11,22 milliards de dirhams (MMDH) à fin février 2022, en hausse de 17,2% par rapport au même mois de l’année écoulée, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR).
Ces recettes, qui comprennent les droits de douane, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l’importation et la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les produits énergétiques, tiennent compte de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux de 7 millions de dirhams (MDH) à fin février 2022, précise la TGR dans son récent bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP). Les recettes nettes des droits de douane ont ainsi atteint 1,88 MMDH, en augmentation de 13,8% par rapport à fin février 2021, fait savoir la même source.
Les recettes nettes provenant de la TVA à l’importation ont grimpé, quant à elles, de 27,1%, à 7,14 MMDH. La TVA sur les produits énergétiques a enregistré une hausse de 64,4% et celle sur les autres produits une croissance de 20,8%.
S’agissant des recettes nettes de la TIC sur les produits énergétiques, elles se sont chiffrées à plus de 2,2 MMDH, en diminution de 4,3% par rapport à leur niveau de fin février 2021 et ce, compte tenu de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux de 3 MDH. Les recettes douanières brutes ont été de 11,23 MMDH à fin février dernier, en hausse de 17,2% par rapport à leur niveau à fin février 2021. Selon le même bulletin, la situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 11,5 milliards de dirhams (MMDH) à fin février 2022, contre un déficit de 10,2 MMDH un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume.
Ce déficit tient compte d’un solde positif de 13,6 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA).
Le bulletin fait également état d’une hausse des recettes ordinaires brutes de 7,2%, à 38,8 MMDH et des dépenses ordinaires émises de 18,4% dégageant ainsi un solde ordinaire négatif de 10,2 MMDH. La hausse des recettes s’explique par l’augmentation des impôts directs de 3,1%, des droits de douane (13,8%), des impôts indirects (14,2%) et des droits d’enregistrement et de timbre de 9%, conjuguée à la baisse des recettes non fiscales de 20,8%.














