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Finances publiques : Un déficit budgétaire de 74 millions DH au mois de janvier

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Les recettes ordinaires se sont améliorées de 14,1 % par rapport à la même période de l’année passée. Cette progression s’explique par la hausse de 6,5% des impôts directs, de 21,5% des impôts indirects, 79,2% des recettes non fiscales et de 7,3% des droits d’enregi-strement et de timbre, tandis que les droits de douane ont baissé de 2,7%.

Le Trésor ressort déficitaire à fin janvier 2019 alors qu’il était excédentaire au même mois de l’année passée. C’est ce que confirme la Trésorerie générale du Royaume (TGR) dans ses statistiques de finances publiques au titre du premier mois de l’année. Le déficit budgétaire a atteint à fin janvier 2018 les 74 millions de dirhams contre un excédent de 557 millions de dirhams l’année passée. Ce déficit tient compte d’un solde positif de 11,3 milliards de dirhams par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’État gérés de manière autonome (Segma).

Le mois de janvier a été marqué par une hausse significative des recettes ordinaires. S’établissant à 16,7 milliards de dirhams, les recettes se sont améliorées de 14,1 % par rapport à la même période de l’année passée. Cette progression s’explique par la hausse de 6,5% des impôts directs, de 21,5% des impôts indirects, 79,2% des recettes non fiscales et de 7,3% des droits d’enregistrement et de timbre, tandis que les droits de douane ont baissé de 2,7%. Les recettes fiscales se sont situées au mois de janvier à 18,4 milliards de dirhams contre 16,3 milliards de dirhams une année auparavant, soit une progression de 12,5%. Une évolution qui relève essentiellement de la hausse de 11,5% des recettes douanières et de 6,4% de la fiscalité domestique. La structure des recettes reste dominée par la Taxe sur la valeur (TVA) qui s’est améliorée de 9,1%.

La TVA s’est chiffrée à 5,35 milliards de dirhams détenant 28,3% de la structure globale.

L’impôt sur le revenu arrive en deuxième position avec une part de 23,9%. On relève dans ce sens des recettes de l’ordre de 4,5 milliards de dirhams, en hausse de 6,4%. Avec une valeur de 3,39 milliards de dirhams, les droits d’enregistrement représentent 18% de la structure globale des recettes. Quant aux dépenses émises au titre du budget général, elles ont progressé de 18,9% pour atteindre les 31,2 milliards de dirhams. Cette hausse relève de l’augmentation des dépenses de fonctionnement, de dépenses d’investissement et des charges de la dette budgétisée.

Les dépenses de fonctionnement se sont établies à 16,7%, en hausse de 16,6%. 8,5 milliards de dirhams de ces dépenses ont concerné les traitements et salaires. Les dépenses d’investissement sont passées en une année de 9,8 milliards de dirhams à 12,3 milliards de dirhams marquant ainsi une progression de 25,8 %. Ces dépenses tiennent compte du versement aux comptes spéciaux du Trésor d’un montant de 10,4 milliards de dirhams contre 9,1 milliards de dirhams l’année précédente. Se référant à la Trésorerie générale du Royaume, l’évolution de la structure des dépenses du budget général fait ressortir une hausse de la part des dépenses d’investissement passant ainsi de 38,4 à 40,3% en janvier 2019. La part des dépenses de matériel s’est également renforcée passant de 25,3 à 26,5% au premier mois de l’année. En revanche, la part des dépenses de personnel s’est rétractée. Elle est revenue à 27,7 % contre 29,8% une année auparavant. Il en est de même pour les intérêts de la dette ayant basculé de 5,4 à 4,9%. La baisse a également concerné la part des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux qui ne représentaient que 0,6% de la structure globale du budget général au mois de janvier 2019 alors que leur part était de 1,2% au même mois de l’année passée.

Quant aux comptes spéciaux du Trésor, ils ont généré des recettes de l’ordre de 15,2 milliards de dirhams. Ces recettes tiennent compte des transferts reçus des charges communes du budget général d’investissement pour 10,4 milliards de dirhams contre 9,1 milliards de dirhams une année auparavant. Leurs dépenses avoisinent les 4 milliards de dirhams intégrant la part des comptes spéciaux du Trésor au titre des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 72 millions de dirhams.

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