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FISA : Pas d’alimentation cancérigène dans les fermes avicoles

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La production d’aliments composés est régie par plusieurs lois au Maroc

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La FISA se réserve le droit d’engager une action en justice à l’encontre de tout organe ou personne qui nuirait à son secteur en diffusant des allégations fallacieuses ne reposant sur aucun fondement.

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La Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) est catégorique: il n’y a pas d’alimentation de volaille cancérigène au Maroc. En réaction à un article publié par le journal marocain arabophone Assabah, le 4 septembre, sous le titre «Aliments cancérigènes dans les fermes avicoles», la FISA a publié un démenti .Celle-ci annonce avoir interrogé l’ONSSA qui a démenti cette information.

Aucune enquête de ce genre, ni des opérations de contrôle sur des aliments supposés cancérigènes, n’ont été lancées.
Dans son communiqué, la FISA explique clairement que le Maroc ne procède pas à des importations de volailles dans la mesure où tous ses besoins sont satisfaits par la production nationale et une partie de sa production est même exportée. Celle-ci signale également que les usines de fabrication d’aliments composés disposent d’une capacité de production annuelle de 6,5 millions de tonnes alors que le marché national ne peut absorber que 4,2 millions de tonnes. Et par conséquent, le marché est régi par une concurrence vive entre les usines, ce qui est de nature à empêcher toute possibilité de monopole ou de spéculation. La FISA insiste sur le fait que la production d’aliments composés est régie par plusieurs textes législatifs dont la loi 28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires qui soumet la production des aliments composés à une autorisation préalable de la part des services de l’ONSSA avec un suivi rigoureux de toutes les étapes de fabrication et de manutention.

En publiant ce communiqué, la FISA profite de l’occasion pour rappeler qu’ elle est «l’unique interlocuteur des opérateurs du secteur, de l’administration, de la société civile et des organes de la presse écrite, électronique et audiovisuelle sur toutes les questions et aspects en relation avec le secteur avicole au Maroc». Et de préciser «Elle se réserve le droit d’engager une action en justice à l’encontre de tout organe ou personne qui nuirait à son secteur en diffusant des allégations fallacieuses ne reposant sur aucun fondement». Suite à la publication de cet article, la Fédération insiste sur la nécessité de s’assurer de la véracité de l’information et de disposer de preuves tangibles avant la publication de tout article pouvant créer chez le consommateur une suspicion et causer des pertes importantes pour le secteur avicole.

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