« La partie égyptienne avait annoncé dès le début de l’enquête qu’une troisième personne, qui est un assistant-pilote, se trouvait dans la cabine de pilotage », a déclaré à la presse le capitaine Qelada.Il a ajouté que les enregistrements disponibles fournis par la boîte noire montrent qu’il y avait « un dialogue positif avec le commandant de bord au sujet de questions techniques ». M. Qelada a assuré que « certaines informations parues dans la presse française et selon lesquelles l’équipe égyptienne ne coopère pas dans l’enquête avec les autorités françaises sont sans fondement et il y a une grande coopération entre les deux parties ».
Il a ajouté que la cause du crash n’avait toujours pas été déterminée, mais que les enquêteurs s’informaient actuellement des accidents survenus sur des appareils du même type (Boeing 737) récemment, « qui pourraient aider à expliciter certains points ». Dans son édition de samedi, «Le Figaro» affirme qu’une troisième personne, vraisemblablement un autre pilote ou un instructeur, était présent dans le cockpit du Boeing 737 de Flash Airlines.
Le ministre égyptien de l’Aviation civile, Ahmed Chafik, avait annoncé le 10 janvier qu’un rapport préliminaire sur les raisons du drame qui a coûté la vie à 148 passagers, dont 134 touristes français, serait publié fin 2004.
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