Dans une allocution lue au nom du ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, par le directeur de son cabinet, Jamal Eddine Baddou, à l’ouverture des rencontres universitaires, le ministre a indiqué que la mise en oeuvre de la réforme pédagogique a franchi des étapes importantes grâce à la contribution des différents partenaires, tant au niveau national que régional. En renforçant le champ d’action de l’université, qui couvre désormais non seulement les aspects de la formation et de la recherche mais aussi ceux en relation avec le monde professionnel, la nouvelle réforme, a-t-il-ajouté, est de nature à garantir plusieurs opportunités de partenariat, notamment avec les entreprises. Pour sa part, le secrétaire d’Etat chargé de la formation professionnelle, Saïd Oulbacha, a rappelé que le nouveau système pédagogique basé sur le système LMD (Licence-Maîtrise-Doctorat) répond au souci de dispenser une formation de qualité et de rapprocher les programmes aux besoins réels de l’économie. Il a indiqué, toutefois, que la vocation des formations dispensées ne doit plus se limiter à la formation de jeunes demandeurs d’emploi, mais également doit concerner la préparation d’employeurs potentiels qui contribuent directement à la création de richesse et au développement, en faisant de l’auto-emploi un important levier pour combattre le chômage des jeunes.Plaidant pour la nécessité de promouvoir la formation en entrepreneuriat au niveau des universités et des instituts de formation, M. Oulbacha a fait savoir que son département a engagé dans ce sens une réforme visant le développement de formules susceptibles de consolider l’enracinement de la formation dans le milieu du travail et favoriser la culture d’entreprise.