Formation : HEM va à la rencontre des décideurs

Après l’engouement suscité par le concept de l’université citoyenne, qui en est à sa neuvième année consécutive, l’Institut des Hautes Etudes de Management (HEM) innove encore une fois et lance un nouveau concept : «Les décideurs en question». Ce programme consiste, en fait, en une série de séminaires, conçus sous forme de rencontres avec différents acteurs économiques qui ouvriront le débat sur des secteurs stratégiques de l’économie marocaine. Il s’agit ainsi d’un cycle de rencontres hebdomadaires avec des responsables décideurs, évoluant soit dans la sphère publique, soit au niveau de l’entreprise. Ces rencontres sont prévues le long de ce mois de mai. Ce jeudi a lieu la première rencontre avec le P-dg de la Royal Air Maroc (RAM), Driss Benhima, autour du thème du redéploiement stratégique de la RAM face à l’Open Sky. Cette première rencontre sera suivie de trois autres. Toutes les rencontres auront lieu à la salle de conférences de l’HEM de Casablanca. Par ailleurs, la participation est ouverte à tous. L’objectif de ces rencontres est double : d’une part, permettre au décideur de présenter et d’expliquer son programme d’action. D’autre part, donner aux étudiants et aux invités l’occasion de s’informer, de s’interroger et de s’impliquer dans les affaires du pays. S’agissant des décideurs invités pour animer ces conférences, de grosses pointures de tous les domaines ont répondu présent.
Outre le P-dg de la Royal Air Maroc, HEM a convié d’autres décideurs, notamment Adil Douiri, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale ; Bachir Rachdi, président de la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring ainsi que Hamid Benbrahim Al Andaloussi, président de Ma-aérospace et délégué général du Groupe Safran. HEM a par ailleurs retenu des thèmes cruciaux, notamment le transport aérien, l’industrie aéronautique, l’offshoring et le tourisme. Ce sont autant de thèmes qui se fixent pour objectifs d’initier les participants aux réalités de l’économie marocaine et d’ouvrir le débat sur les grands chantiers actuels.