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Fruit d’un partenariat entre l’ANDZOA et la GIZ : 45 millions DH pour le Centre national de l’arganier

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Le CNA sera une plate-forme d’interprétation du patrimoine, de coordination de la recherche et de gestion des connaissances pour une gouvernance durable de la RBA.

45 millions DH est le montant qui sera alloué pour la construction et l’équipement du Centre national de l’arganier (CNA), dont les travaux seront lancés d’ici le mois de février prochain, a annoncé Brahim Hafidi, directeur de l’Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), lors de la cérémonie de clôture du 5ème Congrès international de l’arganier tenu la semaine dernière à Agadir.

Ce centre très attendu au niveau de la Réserve de biosphère arganeraie (RBA), un territoire unique qui regorge d’atouts environnementaux, écologiques, culturels et socio-économiques, sera réalisé dans le cadre d’un partenariat entre l’ANDZOA qui se chargera des travaux de la construction (15 millions DH) et la Deutsche Gesellschaftfür Internationale Zusammernarbeit (GIZ), qui s’occupera de l’équipement de ce centre (30 millions DH). Il sera exécuté sous le mandat du ministère fédéral de la coopération économique et du développement (BMZ).

En effet, les fonctions et usages qu’assure la forêt d’arganier ont généré à travers le temps un patrimoine matériel et immatériel riche et unique mais mal protégé et peu valorisé. En dépit des avantages que l’arganier fournit aux populations locales et à l’environnement, il est constamment menacé de dégradation à cause de la pression croissante sur les ressources de cet écosystème, aggravée par les effets du changement climatique.

En vertu de son unicité, l’arganeraie a fait l’objet de nombreuses initiatives depuis quelques décennies. Le Centre national de l’arganier vient donc canaliser tous les efforts entrepris pour la conservation, le développement et la promotion de ce territoire afin d’assurer une gestion durable de la RBA.

Dans ce sens, le CNA sera une plate-forme d’interprétation du patrimoine, de coordination de la recherche et de gestion des connaissances pour une gouvernance durable de la RBA. Il appuiera ses partenaires pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine matériel et immatériel de l’arganeraie, la coordination des programmes de recherche ainsi que la capitalisation et le partage des connaissances sur l’arganeraie, et ce, dans le cadre de trois axes d’intervention : l’interprétation du patrimoine de la RBA, la gouvernance et coordination de la recherche scientifique sur la RBA, et la gestion des connaissances et veille technologique.

Pour rappel, la RBA couvre une superficie d’environ 2,5 millions d’hectares (toutes essences forestières confondues), l’arganier y occupe la part la plus importante avec une superficie de 830.000 hectares. Cette réserve, reconnue par l’Unesco en 1998, se caractérise par sa multifonctionnalité socio-économique et son aspect écologique unique. Cependant, son écosystème devient de plus en plus fragilisé. Sa dégradation est due principalement aux aléas climatiques et pressions anthropiques sur les différentes ressources de l’arganeraie.

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