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GLEC 2019 : Le Maroc s’intéresse au secteur spatial civil

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Global Conference on Space For Emerging Countries (GLEC 2019) à Marrakech

Après l’aéronautique, le Maroc s’intéresse au secteur spatial civil. C’est en tout cas l’ambition dévoilée lors de la Global Conference on Space For Emerging Countries (GLEC 2019) qui se déroule du 24 au 26 avril 2019 à Marrakech. Cette conférence de haut niveau est organisée par le Centre royal de télédétection spatiale (CRTS) de l’Administration de la défense nationale (ADN) et la Fédération internationale d’astronautique (IAF), avec l’appui du Centre national français d’études spatiales (CNES). A l’ouverture de cette rencontre internationale, Abdellatif Loudiyi, ministre délégué auprès du chef de gouvernement, chargé de l’Administration de la défense nationale (ADN), a mis en avant la place de plus en plus importante qu’occupe ce secteur et son impact positif sur le développement socio-économique.

Par ailleurs, le ministre a expliqué que le Maroc a réussi de grandes réalisations dans le domaine spatial, couronnées par le lancement réussi des deux satellites d’observation Mohammed VI A et B en novembre 2017 et novembre 2018. «Le Maroc s’intéresse fortement à ce secteur après avoir développé depuis quelques années un secteur aéronautique en pleine expansion», souligne Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, en précisant que le Maroc a décidé de façon stratégique de s’investir dans le spatial civil, qui est en train de révolutionner le monde. Il rappelle par la même occasion que les trois grands constructeurs (Bombardier, Airbus et Boeing) sont présents au Royaume, ce qui a permis à un écosystème complet de se développer autour d’eux. «Nous avons l’intention d’entrer de plain-pied dans le spatial civil en travaillant avec toutes les parties prenantes et intéressées», indique-t-il.

Pour sa part, Jean-Yves Le Gall, président de la Fédération internationale d’astronautique (International Astronautical Federation-IAF), a mis l’accent sur les activités spatiales qui connaissent des changements en raison du progrès technologique, se félicitant de la création par l’IAF d’un portefeuille dédié aux pays émergents. Quant à Driss El Hadani, directeur général du CRTS, il a évoqué le contexte marqué par la forte transformation du secteur spatial sur plusieurs plans (technologique, gouvernance, commercialisation).

L’objectif de cette conférence serait d’impliquer les pays émergents dans les activités spatiales et de les aider à faire face aux nombreux défis dans ce domaine comme l’accès à la technologie, le renforcement du capital humain, ou encore la mobilisation des ressources financières adéquates. Notons que cette édition réunit plus de 300 participants d’une cinquantaine de pays, dont 30 directeurs et chefs d’agences et organisations spatiales, des industriels, universitaires scientifiques et chercheurs dans le secteur.

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