Une étude pour sa mise en place est lancée
Le ministère de l’aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville lance une étude pour la mise en place d’un dispositif géo-décisionnel intégré de l’observation des dynamiques territoriales.
On entend par géo-décisionnel l’utilisation conjointe d’outils décisionnels et de systèmes d’information géographiques (SIG), à des fins de traitement, d’analyse et de gestion des données.
«Ce projet s’inscrit dans le cadre de la continuité logique et évolutive des solutions numériques déjà disponibles à la DAT. Cette nouvelle plate-forme permettrait de renforcer l’existant et d’améliorer la structure de la base de données existante selon les approches de big data, intelligence artificielle, etc., le périmètre fonctionnel, le protocole d’échange et de valorisation des données et les systèmes régionaux des observatoires des dynamiques territoriales», explique le département ministériel.
Selon la même source, la mise en place de ces nouvelles technologies axées sur le business intelligence pourrait contribuer à améliorer la gouvernance territoriale et l’efficacité et l’efficience des politiques publiques territoriales, et ce, dû essentiellement à leurs méthodes de structuration de données, aux fonctionnalités puissantes de calcul des indicateurs et de génération tableau de bord territorial ad hoc.
Ce projet se veut également, note la même source, être une nouvelle brique contribuant à la déconcentration administrative. «Il constituera un des leviers essentiels de la transformation numérique du département de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme tout en permettant aux services extérieurs (12 Inspections régionales et 29 Agences urbaines) et éventuellement ses partenaires stratégiques (régions et services extérieurs) de partager un dispositif technique de nouvelle génération en vue d’assurer les missions de veille, d’observation et d’aide à la prise de décision».
En effet, cette étude se déroulera par ailleurs selon quatre phases : analyse de l’existant et cadrage du projet, observatoires régionaux 2.0, développement de la plate-forme géo-décisionnelle et transfert de compétences et hébergement et assistance technique.