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Grâce aux dernières précipitations : L’installation des cultures de printemps sous de bons auspices

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La superficie cultivée dans les zones bour a atteint actuellement les 190.000 hectares. Le maïs arrive en tête avec une superficie de 75.000 hectares, suivi des pois chiches (50.000 hectares) et du tournesol (26 hectares).

Si les cultures d’automne ont été impactées par le déficit pluviométrique, les dernières précipitations ont ravivé les espoirs des agriculteurs. Ainsi, la campagne d’installation des cultures de printemps démarre sous de bons auspices. En effet, le cumul pluviométrique moyen national durant le mois de mars a atteint 60 mm, soit une hausse de 46% par rapport à la moyenne des 30 ans (41 mm) et de 52% par rapport à la campagne précédente (39 mm). Ces précipitations ont un impact très favorable sur le couvert végétal des parcours et l’arboriculture fruitière et annoncent de bonnes perspectives quant à l’installation des cultures de printemps, à savoir les légumineuses et principalement le pois chiche, les oléagineux notamment le tournesol, les cultures maraîchères et le maïs. Se référant aux données formulées par le ministère de l’agriculture, la superficie prévue des cultures printanières dans les zones boréales est estimée à 272.000 hectares. Elle peut même atteindre les 300.000 hectares, selon les dernières projections établies par le département de Mohamed Sadiki.

D’ailleurs, le ministre a dressé lors d’un récent passage au Parlement un bilan d’étape de l’agriculture marocaine au titre de l’actuelle campagne. M. Sadiki a précisé, à cet égard, que la superficie cultivée dans les zones bour a atteint actuellement les 190.000 hectares. Le maïs arrive en tête avec une superficie de 75.000 hectares, suivi des pois chiches (50.000 hectares) et du tournesol (26 hectares). Pour ce qui est des zones irriguées, la superficie prévue pour les légumes printaniers est estimée au titre de l’actuelle campagne à 80.000 hectares. La superficie cultivée à ce jour avoisine les 22.000 hectares. S’agissant des mesures prises en soutien aux éleveurs en cette conjoncture particulière, le bilan dressé fait état de l’acquisition de 3,7 millions de quintaux d’orge subventionné en première tranche.
Dans les détails, 1,5 million de quintaux ont été distribués à plus de 364.000 bénéficiaires. De même, 1,3% million de quintaux d’aliments composés ont été acquis au profit du secteur laitier dont 252.000 quintaux d’ores et déjà distribués. Pour ce qui est de la production animale, le département de l’agriculture assure que le bétail a retrouvé son prix sur le marché et ce, à la faveur de la production de pâturage et au programme d’urgence de soutien au fourrage. M. Sadiki confirme dans ce sens que la santé du cheptel national est « très satisfaisante » dans les différentes régions du Royaume, grâce au suivi sanitaire et aux campagnes de vaccination.

Les dernières en date sont celles lancées en mars dernier portant sur le rappel des bovins contre la fièvre aphteuse et le rappel du cheptel ovin et caprin contre la peste des petits ruminants (PPR) et la clavelée ovine.
Il est à préciser que l’état sanitaire du cheptel est assuré en permanence par les services vétérinaires de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) sur l’ensemble du territoire national, en étroite collaboration avec les vétérinaires sanitaires mandatés et le soutien des autorités locales. Dans le cadre des préparatifs de Aïd Al-Adha, l’Office a lancé début avril l’opération d’identification des ovins et des caprins destinés à Aïd AI-Adha 1443 (2022) sur l’ensemble du territoire national. Cette opération, réalisée sous l’égide du département de l’agriculture et ce gratuitement au profit de tous les éleveurs engraisseurs, consiste en la pose sur l’une des oreilles de l’animal d’une boucle de couleur jaune qui porte un numéro de série unique à chaque animal portant la mention «Aïd Al-Adha» en arabe.

L’identification du cheptel ovin et caprin destiné à l’abattage pour Aïd AI-Adha permet au citoyen l’acquisition d’animaux identifiés facilitant ainsi leur traçabilité en cas de besoin. En plus de cette opération d’identification et à l’approche de l’Aïd Al-Adha, l’ONSSA renforce le contrôle et le suivi des préparatifs de cet événement qui comprend notamment le contrôle de la qualité de l’eau d’abreuvement, de l’alimentation animale, des médicaments utilisés au niveau des élevages et des unités d’engraissement ainsi que la circulation des fientes de volaille qui est conditionnée par l’obtention d’un laissez-passer auprès des services vétérinaires de l’ONSSA afin de suivre leur traçabilité.
Rappelons qu’en 2021, environ 7,2 millions de têtes d’ovins et de caprins ont été identifiées pour la célébration d’Aïd Al-Adha. En parallèle, les services vétérinaires de l’ONSSA ont enregistré, depuis janvier 2022, plus de 242.000 unités d’élevage et d’engraissement des ovins et des caprins.

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