Economie

Hakima El Hiti veut s’attaquer au plastique et à la saleté (Papier)

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«Nous sommes en cours de structuration de la gestion des déchets, à commencer par la taxe écologique sur le plastique». Ainsi a martelé, mardi à Rabat, Hakima El Hiti suite à la publication récente de la loi-cadre n°99-12 portant charte nationale de l’environnement et du développement durable. Le département de la ministre déléguée chargée de l’environnement, qui s’expliquait sur les tenants et les aboutissants de cet arsenal juridique, prévoit d’imposer des taxes dont l’impact financier serait minime. Entre autres, la bouteille en plastique serait taxée à 0,5 DH.

«Un coût qui permettra de récolter 150 MDH qui seront destinés à plusieurs projets dont la création d’usines vertes», a prédit Mme Environnement. Aussi, une telle mesure permettrait, selon elle, de réduire le prix du plastique en usine à 40%. Ces bénéfices incitent la ministre à se pencher davantage sur un cadre juridique relatif aux taxes écologiques. «Nous allons veiller à sortir cette loi avec ses décrets d’application», a-t-elle enchaîné.

Outre cette imposition, le département de Hakima El Hiti envisage d’élaborer un pacte intégré de développement durable mobilisant tous les acteurs et toutes les politiques publiques. Le but étant, selon elle, d’instaurer une gouvernance environnementale et assurer la transition vers une économie verte et inclusive.

Ce document sera établi d’ici septembre, mois au cours duquel le ministère délégué chargé de l’environnement tiendra les Assises nationales du développement durable. Les déchets ne sont pas en reste puisque le département de Hakima El Hiti, qui prévoit d’intégrer les personnes œuvrant dans le processus de gestion des déchets en améliorant leurs conditions, envisage de créer des stations de tri des déchets.

Par l’occasion, la ministre déléguée chargée de l’environnement, qui a qualifié la loi-cadre n°99-12 de «révolutionnaire», s’est exprimée sur la mystérieuse poussière noire qui a dernièrement plané sur la ville de Kénitra. Il s’est avéré, selon les résultats des analyses, qu’il s’agit d’une pollution industrielle.

C’est pourquoi son département veillera à inventorier les usines responsables de cette calamité. Ceci étant, ladite loi stipule, entre autres, de mettre en place des mécanismes financiers de la réforme et la réparation des préjudices affectant l’environnement comme elle dédie une police à cet effet.

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