Economie

Hamid Benazzou : «La valeur du cheval a quadruplé depuis la première édition du salon»

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ALM : Quel rôle joue le salon dans la région de Doukkala-Abda ?
Hamid Benazzou : Depuis le démarrage de ce rendez-vous, la ville d’El Jadida a connu une métamorphose. On remarque aujourd’hui un embellissement de la cité. De même, son infrastructure hôtelière s’est davantage renforcée. Le salon connaît une importante adhésion permettant aux visiteurs de découvrir à la fois un espace créatif et professionnel. Tous ces éléments contribuent à l’effervescence de l’activité économique de la ville ainsi que celle de la région.

Quel est l’impact ressenti sur la filière ?
Grâce au salon, la filière a connu un développement important. L’élevage du cheval est devenu une activité économique à part entière. Acquérir un cheval est considéré actuellement comme un investissement. La preuve : sa valeur a quadruplé depuis la première édition du salon. Par ailleurs, l’essor que connaît la Tbourida au Maroc, et à laquelle a été consacrée de nombreux événements, permet de développer une activité en amont et en aval permettant d’enrichir l’économie locale et nationale. Il faut dire que, l’utilisation du cheval dans le domaine social et économique s’est diversifiée. Le cheval n’est plus utilisé dans la Fantasia mais également dans le sport, le tourisme équestre ainsi qu’un certain nombre d’activités à fort impact socio économique.

Quel intérêt porte le Marocain pour le cheval ?
Un sondage national nous a permis d’évaluer la relation qu’entretient le Marocain avec le cheval. Nous qualifions cette dernière de passionnelle et d’importante. A travers cette enquête, nous avons conclu que 90% des Marocains espèrent disposer d’un cheval . Ceci est possible aujourd’hui compte tenu de la valeur du cheval qui oscille entre 7000 et 50.000 dirhams. Par ailleurs, une grande majorité de citoyens, interviewés dans le cadre de ce sondage, a insisté sur le soutien de l’État pour développer la filière équine.

Le salon organise en première une vente aux enchères publiques. Cette activité sera-t-elle maintenue ?
En effet, nous tenons à ce que cette vente soit organisée durant les prochaines éditions. La vente aux enchères publiques, encadrée par la SOREC et l’Association du Salon du cheval obéit à un certain nombre de règles. Nous sommes rigoureux en matière de sélection. Nous avons retenu pour cette année 50 chevaux à vendre, tous disposant d’un carnet sanitaire et de carnet généalogique.

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