Les pays les plus breveteurs sont le Japon, l’Allemagne et évidemment les États-Unis. Ces derniers, solides leaders, ont parmi leurs plus grands représentants en matière de haute technologie un certain Microsoft, même si IBM devance largement ce dernier. Récemment encore, la firme de Redmond s’est illustrée en brevetant la méthode et le système pour sélectionner et conjuguer un verbe.
Clarifions la situation, ce brevet n’obligera pas le quidam à payer une quelconque taxe dès qu’il voudra conjuguer un verbe. Inventée par Eric J. Voetberg, Jinsong Yu, Mark D. Stumpf et Robert E. Parkin, tous employés de Microsoft, cette méthode n’a pour but que de protéger un futur logiciel de la société américaine. Ce logiciel, qui sera destiné aux étudiants et aux personnes souhaitant apprendre des langues étrangères, devrait les aider dans cet apprentissage si difficile.
Les conjugaisons françaises, espagnoles et de bien d’autres langues étant parfois très complexes, notamment pour les anglophones, la méthode de détection et de conjugaison de Microsoft est censée réduire ces difficultés. Pour être plus précis, dès lors que l’utilisateur tapera un verbe, le logiciel sera capable dans un premier temps de reconnaître parfaitement le verbe, peu importe la langue, et dans un second temps de proposer toutes les terminaisons possibles existantes.
Cependant, d’entre tous les brevets un peu fous que nous avons vu ces dernières années, celui-ci ne fait pas forcément parti du top, les brevets du mode spectateur, du système FAT, du double-clic ou encore le fameux anti-spam devançant largement cette méthode.
Reste à vérifier les conséquences réelles d’un tel brevet sur d’autres logiciels plus ou moins similaires.
• Source : PC Inpact