La Samir a organisé, mercredi 19 décembre à Mohammedia, la huitième édition de la «Journée de la sécurité» sous le thème «Meilleure technologie pour améliorer la sécurité» et ce, en présence d’un large éventail d’experts et d’intervenants locaux et internationaux.
«Cette manifestation est devenue aujourd’hui une tradition dans la politique de communication et d’ouverture de la Samir envers ses partenaires», a déclaré à ALM Abdelkrim Lamssafri, directeur hygiène et sécurité de la Samir, ajoutant que les anciennes éditions avaient couvert des thèmes variés allant de la réglementation à l’application des procédures. Et le thème de cette journée d’étude a traité principalement de la problématique d’amélioration des moyens technologiques pour pouvoir gérer au mieux le côté sécurité d’installations aussi modernes que celles utilisées aujourd’hui par la Samir. Et cette thématique s’est déclinée tout au long des divers ateliers qui étaient au programme de cette journée en trois axes : prévention, protection, intervention et sûreté.
Dans ce sens, les intervenants ont souligné que le raffinage d’aujourd’hui est devenu aussi compliqué que l’instrumentation, et les risques sont devenus de plus en plus grands. C’est ainsi que les responsables de la Samir expliquent leur recours aux technologies les plus évoluées en matière de sécurité assurant qu’aujourd’hui on ne peut pas prétendre que l’on fait de la bonne sécurité si on n’utilise pas des technologies évoluées. «Désormais les ressources humaines assurent plus un rôle de monitoring que d’intervenant classique. Toute la conduite allant du démarrage jusqu’aux arrêts y compris les arrêts d’urgences est assurée par des automates programmables qui assurent la fonction et respectent la sécurité mieux que ce que peut faire l’homme», a précisé M. Lamssafri.
Par ailleurs, il est à noter que la Samir est un grand site pétrolier entouré d’une agglomération importante, ce qui peut susciter les craintes des populations. A ce sujet, le directeur hygiène et sécurité de la Samir estime que la distance qui sépare la Samir de Mohammedia est très importante, comparé aux sites pétroliers existant en Europe même. «Mais ça n’empêche, vu que ce site peut présenter des risques, nous maintenons à travers des rencontres pareilles, des communiqués de presse, le canal des autorités publiques et des associations locales, les canaux de communication avec le personnel de la Samir. Tout est fait pour renforcer le dispositif de sécurité et tranquilliser les populations», conclut M. Lamssafri.