Ils sont venus , ils sont tous là , comme le chanterait Aznavour dans «La mamma»!
Tout serait presque parfait dans le meilleur des mondes estivals si l’on n’avait à déplorer, à Tanger comme ailleurs et surtout à Marrakech , cette invasion barbare et crapoteuse de petites motos sur 4 roues pétaradantes et dangereusement instables , conduites «en principe» par des «diables» qui ne respectent «par principe» rien !
Crâne rasé, casquette visière en arrière… tout est bon, grimpés sur le bolide à 2, 3 personnes, feux rouges, passages piétons , bandes jaunes, téléphone portable en conduisant, pas de casque, zigzag entre les voitures évidemment… bref la totale !
Et la maréchaussée dans tout çà qui constate cet état de fait et laisse apparemment faire (faute de pouvoir courir sus au contrevenant?).
Pire encore, toute cette kyrielle de grosses motos immatriculées à l’étranger et en France, tout particulièrement à Marrakech jetées à pleine vitesse dans un vacarme épouvantable sur l’avenue Mohammed V…
Ici comme ailleurs , piétons et automobilistes ont intérêt à se tenir à carreau et garer leurs moustaches, le grand jeux en vogue étant de circuler sur la roue arrière !
Dans la série certainement « quand il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir !»
Et si par bonheur vous sacrifiez en ces temps de canicule aux plaisirs des bains en mer, vous prenez aussi en option un aller simple pour l’hôpital, les «jets skis» font florès et leurs cohortes d’accidents graves en bordure de plage aussi (1 décès à Sidi Bouzid il y a quelques jours). N’y a-t-il pas d’autres endroits pour draguer que la bordure maritime côtière… Messieurs ?
A voir le ballet des Mères de famille courant après leurs enfants dès qu’elles voient apparaître ces bolides… la cause est entendue.
Cette année la mode aura été aux «quads» et «aux gros cubes»…
Pour l’année prochaine, que nous réserve-t-on afin de décoiffer un peu plus ?
Tous aux abris une fois de plus… notre qualité de vie en prend un coup (soyons sûr que c’est le dernier de leurs soucis) , nos oreilles et nos nerfs aussi (s’il nous en reste !)…
A propos avec tous ces accidents… Si l’on faisait nos comptes … Combien coûte finalement cette comptabilité morbide à l’Etat marocain ?
Puisqu’à la sortie c’est nous qui payons la douloureuse avec nos impôts… et nos primes d’assurance qui grimpent à des sommets himalayens !
• Pandore
