Pour ceux qui auront posé le pied sur le «Sous Continent», pays du Mahatma Gandhi (l’apôtre de la non-violence – nous en aurions bien besoin en ce moment! )… l’Inde n’est pas uniquement un résumé de parfum délicat du jasmin et des roses, ou de bois de santal dans l’air chaud. Il y a aussi l’odeur des épices qui composent la cuisine indienne – spécialement pour la préparation du curry.
Ouverture discrète de ce restaurant indien en plein coeur de la capitale ocre…
Un investissement certain, dans un quartier de Marrakech où le mètre carré vaut son pesant d’or !
Déco et emballage très marqué «retour des Indes»!
Secteur cuisine, c’est une autre paire de manches…
Nourriture servie en quantité réduite, surtout au niveau des entrées, 3 tranches d’aubergine trempant dans sa marinade 70 DH, Shish Kebab insipide, 1 poulet «tandoori» hors sujet, idem pour la gambas «du même nom» à la limite du mangeable !
(petite explication de texte de la méthode populaire de cuisine dite au «Tandoori» poulet, viande ou poisson mariné avec des herbes et cuits au four en terre cuite) . Plus généralement, la cuisine indienne classique est surtout végétarienne, mais les plats de viande sont également à l’honneur et vous réserveront de belles surprises, je vous conseillerais en l’occurrence de goûter pour le moment ailleurs !…
Le Rogan Josh (agneau en curry), Gushtabe (boulettes de viande épicées, cuisinées au yaourt) et le délicieux Biriyani (du poulet ou de l’agneau au riz safrané, parsemé de sucre et d’eau de rose).
Finalement… Quand arrêtera-t-on de prendre les «enfants du bon Dieu» pour des canards sauvages mal décrottés ? Sous couvert de servir de «l’exotisme», certains apprentis restaurateurs feraient bien de revoir leurs fiches «cuisines»!
Cerise sur le gâteau… une bonne demi-heure pour obtenir une facture ?
Peut vraiment mieux faire ! En tous les cas… comptez 300-350 DH par personne.
• Pandore
