Economie

Idou Anfa : les pendules remises à l’heure

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L’hôtel Idou Anfa de Casablanca a organisé un dîner d’ambiance, vendredi dernier, en l’honneur des assistantes de direction et dirigeants qui collaborent avec l’hôtel. Un moment de retrouvailles où le staff, le personnel, les collaborateurs de l’établissement et les habitués, ont partagé un grand buffet dressé au premier étage (plus de 500 personnes).
Une manière, sans doute, pour la direction de cet hôtel, attachée à son image, d’étaler son savoir-faire glané le long d’une expérience vieille de vingt ans, mais aussi, partant,  de couper court aux polémiques et aux procès hâtifs.
La regrettable affaire d’intoxication des médecins qui avait défrayé la chronique, il y a quelques semaines, est encore vive dans les esprits. «Difficile du jour au lendemain, de se retrouver au banc des accusés», déclare Mohamed Habib Hassani, le directeur Général de l’établissement. «Mais l’hôtellerie est ainsi faite, beaucoup d’abnégations tous les jours, beaucoup d’applications, des lauriers difficilement acquis  et qui peuvent se fâner à la moindre rumeur».
Ce manager qui dit savoir pertinemment ce qu’on nomme «les risques du métier» dans la profession n’a a pas cédé à la panique. «Dès le début, j’ai été étonné que sur 250 personnes qui ont pris part à notre buffet, le 25 mars, seules 20 (chiffre ramené à 12) ont dit avoir été intoxiquées à l’hôtel Idou Anfa!»
La réaction du staff a été d’abord technique: diligenter une expertise médicale, une série d’analyses qui ont concerné toute la chaîne cuisine, tout en mettant en place une cellule de crise.
Le rapport médical qui vient de tomber ne met nullement en cause l’hôtel Idou Anfa. Au contraire, il est désormais permis de se demander si les médecins intoxiqués n’avaient pas pris part à un autre cocktail avant le jour fatidique.
La direction de l’établissement ne veut pas s’attarder sur les hypothèses.  «Le plus important c’est de faire les choses dans les normes, de continuer à donner à nos clients des moments magiques et de travailler pour atteindre nos objectifs», déclare Hassani qui veut que cette mauvaise page soit vite tournée. «Nous sommes appréciés par nos partenaires marocains et étrangers qui nous ont tous manifesté leur soutien et si, poursuit-il, depuis 1987, nous organisons des congrès et des séminaires, que notre chiffre d’affaires croît, atteignant aujourd’hui 50 millions de dirhams, c’est parce que nous avons des qualités à faire prévaloir». La vie continue…

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