Le holding d’aménagement Al Omrane respecte à la lettre la législation marocaine du travail. Quand le code du travail stipule la nécessité pour chaque entreprise nationale, dont les employés sont supérieurs à 50, de se doter d’un comité d’entreprise, Al Omrane s’y plie. Il y a quatre mois, cet organe consultatif qui réunit les représentants des employés de l’entreprise (au nombre de 450 pour Al Omrane), ainsi que la direction est né. Il s’est d’ores et déjà réuni à deux reprises. Au sein d’Al Omrane, on note avec fierté la création de cette institution. «Al Omrane se trouve parmi les premières entreprises publiques à s’être dotée d’un comité d’entreprise, mode de gestion des ressources humaines. Mis en place dans la concertation la plus totale, ce comité est informé ou consulté sur tout ce qui concerne la vie de l’entreprise», explique une source au sein du holding. Parmi les prérogatives de cette institution, la gestion des activités sociales et culturelles. Des activités variées qui peuvent aller de sujets précis telles les conditions quotidiennes du travail aux thèmes beaucoup plus fondamentaux et généraux. Ainsi, l’ordre des deux premières réunions, tenues jusque-là, a concerné les système de retraite ainsi que les pensions des employés d’Al Omrane.
«C’est également une excellente manière de faire circuler l’information entre le sommet de la hiérarchie et les différents collaborateurs. C’est, en outre, une manière de les impliquer dans la gestion du holding», estime la même source. Et d’ajouter qu’à travers la mise en place de cet espace de dialogue qui est un gage de sérénité sociale au sein de l’entreprises, puisqu’il permet aux syndicats et au management d’Al Omrane de se réunir régulièrement. En effet, si la loi a décidé d’un minimum de deux réunions par ans de chaque comité d’entreprise, ce dernier peut se réunir à chaque fois que l’une des parties y siégeant le trouve nécessaire.