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Immobilier : Le marché marrakchi se dynamise

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L’engouement pour l’immobilier à Marrakech est de retour. Avito constate une reprise de la demande dans cette ville et ce depuis le mois de juin.

Les chiffres enregistrés sur la plate-forme font ressortir 35.000 intentions de contact mensuelles sur les offres de location et 20.500 intentions d’achat sur les offres de vente.
Cette tendance marque une rupture avec celle des premiers mois de la crise sanitaire. Le contexte sanitaire a, en effet, chamboulé l’ensemble des paradigmes poussant les opérateurs à faire preuve de plus d’agilité et d’adaptabilité. De nouvelles pratiques ont dans ce sens émergé ouvrant la voie à plus de digitalisation. Le secteur de l’immobilier s’est pleinement inscrit dans cette dynamique en vue de répondre pleinement aux attentes des acquéreurs. Une mutation qui devrait s’accélérer davantage dans le futur pour assurer une bonne relance à ce secteur. «L’enjeu étant pour tous les acteurs de l’immobilier de se réinventer pour proposer un modèle davantage tourné vers les outils numériques et la digitalisation de l’offre. Notre rôle est d’accompagner les professionnels afin de mener à bien cette transition» conclut Zakaria Ghassouli, directeur général de Avito.

En parallèle à la demande, l’offre immobilière dans la ville ocre a suivi également la même tendance mais à un rythme plus modéré. Avito atteste dans ce sens d’une reprise timide avec des prix plus bas qui peuvent atteindre une chute de 9% par rapport l’avant Covid-19. «Le prix moyen de location pour une superficie de 80m2 sur Avito est de 3.650 dirhams pour la location et de 589 900 dirhams pour la vente», relève-t-on dans ce sens. Et de préciser que «ce prix varie selon le quartier du bien et son état». Avito souligne par ailleurs que cette tendance a été également confirmée dans l’indice de prix publié par l’ANCFCC et Bank Al-Maghrib. Ce baromètre a relevé une régression de 1,8% sur les prix de vente sur l’ensemble de l’année ainsi qu’une baisse 10,1% sur les transactions.

En commentant cette tendance, Avito évoque la réticence des propriétaires à baisser leur prix face à une demande plus exigeante que jamais et qui préfèrent attendre que cette crise soit passée pour vendre au juste prix. Il est à noter qu’entre les acheteurs profitant de la crise pour faire «une bonne affaire» et acquérir des biens au prix le plus bas possible et des vendeurs qui ne veulent pas céder, le gap s’accentue.

Face à cette crise, les dirigeants de l’immobilier ont pris conscience de la nécessité d’adapter leur process et modes de travail afin de faire face à ce qui pourrait être des changements permanents pour l’industrie après la crise.

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