Quand les conseillers fonciers pensent à l’emploi
L’Association marocaine des conseillers fonciers et hommes d’affaires (AMCF) a élaboré un plan national d’emploi en faveur de l’emploi. Ce document engage tous les bureaux adhérant à l’association à contribuer à l’allègement du chômage, et ce dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain, destinée à éradiquer ce phénomène social. Il s’agit de quelque 640 bureaux membres de l’association installés sur tout le territoire national qui s’engagent à employer au moins trois diplômés chacun pour contribuer au processus de résorption du chômage.
Pas moins de 1900 postes d’emploi seront ainsi créés. Il est à noter cependant que l’application immédiate de cet organigramme d’embauche reste tributaire de la sortie de la liste légale portant les noms des parties ayant le droit de pratiquer la profession et de rédiger les actes fonciers de la copropriété. Cette liste est impatiemment attendue par les professionnels depuis la promulgation de la circulaire du Premier ministre, il y a presque un an, parallèlement à une décision commune des ministères concernés à définir la responsabilité et à organiser la profession.
100.000 logements sociaux par an à partir de fin 2005
A partir de la fin de cette année, quelque 100.000 logements sociaux seront construits par an. C’est l’objectif que s’est fixé le ministre délégué chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme, Ahmed Taoufiq Hejira. Cet objectif sera ainsi atteint en grande partie grâce au programme gouvernemental en la matière qui vise à multiplier le rythme de la construction de logements sociaux au profit du logement économique. Ce programme vise à combler le déficit en logement de certaines catégories de la population et lutter contre l’habitat insalubre. Contribue également dans cette dynamique le programme national «Villes sans bidonvilles» qui figure parmi les priorités du gouvernement. L’objectif de 100.000 logements sociaux ne pourra être atteint sans le déblocage d’énormes budgets. A ce sujet, le ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme a mobilisé les moyens financiers nécessaires notamment du fonds de soutien au logement dont les ressources sont passées de 400 millions à un milliard de dirhams.
Batexpo 2005 du 23 au 26 juin à Agadir
La deuxième édition du Salon du bâtiment, d’architecture et d’Urbanisme "BATEXPO 2005", aura lieu du 23 au 26 courant à Agadir, avec la participation d’organismes spécialisés, de promoteurs immobiliers et de professionnels du bâtiment nationaux et étrangers, notamment des entreprises espagnoles et italiennes. Cette exposition, qui sera édifiée sur une superficie de 5.000 m2, accueillera une centaine d’exposants et comprendra une nomenclature composée de cinq sections: gros-œuvre, second œuvre, équipements et matériel, informations et services, et emploi et formation. Organisé par l’agence de communication Gracom sous l’égide du ministère délégué chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme et en partenariat avec l’Ordre régional des architectes, Batexpo 2005 se veut une opportunité dont le but est de découvrir les derniers produits et technologies du monde du bâtiment et de la construction, et également un espace de rencontres, d’échange d’idées et de partenariats entre les professionnels nationaux et étrangers du secteur. Cette manifestation a ainsi pour objectif d’encourager les accords de partenariat et d’investissement et d’enrichir les débats autour de sujets préoccupant les professionnels du secteur en vue de déboucher sur des solutions concrètes. La manifestation se veut également un espace pour la promotion du Maroc auprès des délégations étrangères, en tant que plate-forme idéale d’investissement dans la filière du Bâtiment. En marge de ce salon, des tables rondes et des conférences sur des thèmes ayant trait au secteur du bâtiment et de la construction, notamment «Le programme Ville sans bidonvilles : réalités et perspectives», «Opportunités d’investissement régional dans le secteur de l’habitat » et « la place du lotissement dans le processus de la production de la ville d’Agadir », seront organisées à cette occasion.
11,23 milliards de dirhams pour éradiquer les bidonvilles
11,23 milliards de dirhams est la somme qui devra être investie pour une éradication totale de tout foyer bidonvillois au Maroc. Et c’est le programme national « Villes sans bidonvilles» qui détient la part du lion. Il s’agit, en fait, d’un programme qui associe tous les partenaires intéressés, départements ministériels, entreprises publiques, secteur privé et associations avec pour objectif l’éradication totale des bidonvilles. A signaler que quelque 230.000 ménages vivent dans des bidonvilles dans notre pays.
Plus de 3600 titres fonciers établis de 1999 à 2004
Quelque 3668 titres fonciers couvrant 96.112 hectares, ont été établis par la Direction des domaines dans la période allant de 1999 jusqu’à fin 2004 ; ce chiffre a été rendu public la semaine dernière par le ministre des Finances et de la Privatisation, Fathallah Oualalou. Et le nombre des demandes de conservation des domaines déposées au cours de la même période a atteint 2077 demandes, soit une superficie de 245.092 ha, a ajouté le ministre, en réponse à une question orale à la Chambre des conseillers concernant la Direction des domaines. Cette action se poursuit actuellement dans le but de soumettre le reste du domaine au régime de la conservation foncière, a-t-il précisé.
Ces réalisations s’inscrivent dans le cadre du plan d’action stratégique qui porte également sur la structuration des services notamment sur le plan informatique et la formation continue dont le montant alloué s’élève à 2 millions 690 mille dirhams par an. Ce plan porte également sur la promotion de l’investissement en matière de tourisme, 2600 ha ayant été consacrés à la réalisation du "Plan Azur" en plus de 873 autres pour la construction de villages touristiques dans différentes régions du Royaume, a-t-il ajouté. Dans le cadre de ce plan, souligne le ministre, 1753 ha des domaines ont été mobilisés pour la construction de zones industrielles et 3410 autres pour l’habitat social. Au niveau des Centres régionaux d’investissement (CRI), ajoute le ministre, quelque 288 demandes ont été acceptées, nécessitant la mobilisation de 1890 ha des terres des domaines et ce durant les années 2003 et 2004.