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Anas Sefrioui rejette les accusations d’EPC Maroc

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Manipulation et chantage médiatique… C’est en ces termes qu’Anas Sefrioui répond aux allégations de la société EPC Maroc.

Dans un démenti publié mercredi, M. Sefrioui fait part de son étonnement quant aux accusations portées à l’encontre de sa famille. «Dans une tentative malhonnête de désinformation, EPC Maroc a cherché à porter atteinte à la réputation de la famille Sefrioui à travers une communication étayée d’informations volontairement erronées», indique-t-il. Et d’ajouter que «cette communication commence par invoquer l’article 570 du Code pénal aux seules fins de manipuler l’opinion publique et de nuire aux personnes citées».

Anas Sefrioui revient dans son démenti sur les faits et apporte des éclaircissements par rapport à ce litige. «Contrairement aux allégations d’EPC Maroc, la démolition par la société a été réalisée en conformité avec les procédures légales et réglementaires en vigueur et en présence des autorités compétentes», explique-t-il. Selon Anas Sefrioui, EPC Maroc occupait une partie du foncier sans disposer ni du droit de propriété commerciale ni du fonds de commerce. «En raison de cette occupation, le projet consacré depuis 2012 par Foncière Iskane, en sa qualité de propriétaire dudit terrain, à la réalisation d’un programme de logement, a enregistré un retard de réalisation préjudiciable. L’activité de production d’explosifs a par ailleurs constitué un réel danger pour les habitants voisins du site», relève-t-il. Et de préciser que «contrairement à ses dires, EPC Maroc est immatriculé au Tribunal de commerce de Casablanca, au registre n°20059, avec son siège social à Casablanca à l’adresse : Immeuble Sémiramis, angle des rues Faker et Kamal, ex-angle des rues Vidal et Heintz». Anas Sefrioui a rappelé dans ce contexte que les autorités compétentes ont informé EPC Maroc de la nécessité de transférer son activité hors des zones d’habitation pour des raisons de sécurité et l’ont mis en demeure de quitter le site. Une décision a été rendue en ce sens le 17 septembre 2014 et a été suivie de plusieurs sommations d’exécution. «EPC Maroc a reçu cette décision qu’elle a attaquée en justice pour annulation le 10 février 2015. Le tribunal administratif de Casablanca a débouté ce recours le 17 juin 2015 dans son jugement n°1379, dossier n°43/7110/2015. Le tribunal administratif d’appel de Rabat a confirmé ce jugement le 22 mars 2016 dans sa décision n°1151, dossier n°881/7205/2015», peut-on lire du démenti d’Anas Sefrioui. Il est à souligner qu’EPC Maroc a signé deux protocoles d’accord avec Foncière Iskane pour la libération définitive du terrain en 2016 et 2017.

«EPC Maroc a par la suite transféré son activité dans la circonscription de Machraa Ben Abbou dans la province de Settat. Ce transfert a été confirmé par les autorités compétentes qui ont constaté la libération du site de Bouskoura, contrairement à ce qu’indique EPC Maroc. Une autorisation de démolir en date du 5 mars 2021 a alors été délivrée à Foncière Iskane», explique M. Sefrioui. Pour ce qui est de la démolition entreprise le 29 mars 2021, Anas Sefrioui précise qu’elle a été réalisée en présence des autorités compétentes «qui ont constaté, là encore contrairement à ce que prétend EPC Maroc, que les locaux étaient vides et qu’il n’y avait ni biens meubles, ni personnes, ni installations industrielles ou administratives. Un huissier de justice en a pris acte». En définitive, Anas Sefrioui estime que «la communication d’EPC Maroc n’a pour but que d’influer sur le cours de la justice, de faire pression sur les personnes citées et de nuire à leur réputation, ce que la société EPC Maroc a déjà tenté de faire par le passé, alors que Foncière Iskane s’est exprimée sur le sujet le 2 avril 2021 dans le cadre d’un droit de réponse prévu à l’article 116 du Code de la presse et de l’édition».

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