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Immobilier : Les grands projets structurants dopent le marché

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Le logement social toujours en première ligne en termes de production et de vente

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Bien que le haut standing n’ait pas pu renouer avec la prospérité qu’avait connue Tanger pendant la période allant de 2000 à 2008, ce type d’habitat de luxe demeure toujours sollicité dans certaines zones résidentielles.

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Le grand dynamisme que connaît Tanger, grâce aux Hautes orientations de SM Mohammed VI, continue de jouer en faveur du développement du secteur du BTP. Les promoteurs immobiliers ne peuvent ainsi cacher leur optimisme quant à l’avenir de leurs activités dans la ville du détroit. «Il va de soi que le secteur réagit automatiquement à toutes les évolutions que connaît Tanger. Il devient plus actif et voit par conséquent croître son chiffre d’affaires grâce aux importants chantiers de restructuration et d’embellissement de la ville, programmés en grande partie dans le cadre du plan Tanger-Métropole ainsi que de grands projets d’investissements réalisés ou en cours de réalisation, telles l’usine Renault-Nissan ou la Cité Mohammed VI- Tanger Tech», affirme le président de l’Union des promoteurs immobiliers de Tanger, Issa Ben Yaakoub.

Selon les données officielles, le secteur à Tanger ne cesse d’être sollicité et de recevoir des demandes de la part des clients (représentant les différentes couches sociales), et ce en raison du déficit en termes de logements dont souffre le Maroc en général et la ville du détroit en particulier. Parmi les segments immobiliers les plus sollicités à Tanger, l’habitat social. Celui-ci continue de se positionner en première ligne en termes de production et de vente. Il parvient donc à couvrir annuellement la majorité des besoins en logements (50%) de la ville.

Le logement à 250.000 dirhams qui réussit encore à attirer les différentes couches sociales, est en général construit dans les zones périphériques de la ville telles que Mesnana, Tanja Balia ainsi que sur quelques lotissements des routes de Tétouan et Rabat.

Et bien que le haut standing n’ait pas pu renouer avec la prospérité qu’avait connue Tanger pendant la période allant de 2000 à 2008, «ce type d’habitat de luxe, dont les tarifs varient entre 20 à 25 mille dirhams le m2 dans la ville du détroit, demeure toujours sollicité dans certaines zones résidentielles telles que celles d’Iberia et de Souk El Bkar», souligne M. Ben Yaakoub.

Ce segment n’a pas pu, par contre, tenir bon dans d’autres quartiers huppés (dont la zone côtière) et d’y écouler sa production. Quant au moyen standing qui vient en deuxième position après le logement social, «il demeure toujours aussi demandé mais à un rythme moindre que le social», précise M. Ben Yaakoub.

Il est à noter que le logement social continue de prendre le pas sur d’autres segments immobiliers comme le moyen standing, dont la valeur de l’unité dépasse en moyenne un million de dirhams. Il en résulte que le secteur n’est pas à même, selon M. Yaakoub, de satisfaire véritablement les attentes d’une classe moyenne à la recherche d’un bien immobilier au meilleur rapport qualité/prix. Ce qui a amené, ces derniers temps, au «lancement d’un nouveau produit appelé «moyen-plus», dont les prix varient entre 12.000 et 14.000 dirhams le m2», a-t-il ajouté.

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