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La résilience et la durabilité à l’ordre du jour

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En vue de faire de l’habitat un catalyseur de développement

Après trois longs mois de confinement, et une levée progressive des restrictions, la réflexion est désormais enclenchée pour faire de l’habitat un catalyseur de développement. En effet, la crise sanitaire a révélé des fragilités ayant poussé les acteurs à repenser la manière de vivre. L’idée étant de reconsidérer le logement comme étant un espace de vie intégré. Les quelques semaines passées en quarantaine ont été suffisantes pour faire ressortir les limites de la fonction urbaine, notamment en termes d’habitat.

Le confinement a été en effet dur à supporter par une large tranche de la population du fait qu’elle occupe toujours un logement caractérisé d’«indigne». Une notion qui résulte d’accumulation de plusieurs facteurs aussi bien externes qu’internes. Citons dans ce sens la vétusté du bâti, l’apprivoisement des ménages, le climat, le non-respect des normes de construction ou encore les mauvaises pratiques de propriétés.
Bien que l’Etat ait consenti un énorme effort pour offrir un logement décent et réduire le déficit y afférent, le chemin reste long à parcourir afin de rendre la façon d’habiter plus résiliente et plus inclusive. L’expérience vécue dans ce contexte de la Covid-19 ouvre de nouveaux horizons au secteur.

Une nouvelle vision urbaine se trace offrant à l’ensemble des intervenants l’opportunité d’innover pour améliorer le cadre d’habitat et réduire l’impact d’une éventuelle crise.
L’inclusion et la durabilité sont les maîtres mots de cette transition. L’impératif étant de changer de paradigme et d’adopter des solutions innovantes qui dans l’avenir permettront à toutes les tranches de la population de s’adapter aux différentes mutations sociales. Ce nouveau cap devrait faire émerger des projets qui valorisent la vocation de chaque territoire. L’engagement étant de réduire les disparités en matière d’accès au logement, aux équipements et services de base, aux infrastructures, et à la mobilité, en particulier pour les ménages les plus vulnérables. Ces projets doivent donc intégrer les dimensions socioéconomiques, culturelles et environnementales. Ils doivent également appliquer des méthodes concrètes d’optimisation des coûts.

Tant de critères qui tendent à promouvoir le mieux vivre ensemble et de renforcer le respect des principes d’équité, d’homogénéité sociale et de protection de l’environnement. Du côté de la promotion immobilière, la crise est venue accentuer les maux dont elle souffrait. Le secteur qui peinait à retrouver son équilibre s’est retrouvé encore une fois fragilisé. Les annulations de contrats se sont faites en cascade impactant fortement le rythme des ventes.
Les transactions immobilières ont, en effet, nettement chuté. Elles se sont creusées de plus de 56% au deuxième trimestre de l’année. Les promoteurs ne sont pas les seuls à voir leurs activités régresser.

L’arrêt des chantiers imposé, après instauration de l’état d’urgence sanitaire, a également eu des retombées négatives sur d’autres acteurs de cet écosystème, notamment les architectes, les bureaux d’études, les ingénieurs-topographes et entreprises de construction. Il en est de même pour les industriels des matériaux de construction qui ont vu leur activité baisser de 70% durant la période du confinement.

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