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L’acajou, seigneur des bois

© D.R

Qui n’a jamais rêvé d’un bel intérieur en acajou, ce bois dont les teintes, du rose au brun veiné, sont connues de par le monde ? Construction navale, menuiseries extérieures (fenêtres, volets…), meubles, fabrication de cuisine, agencement intérieur, décoration, mobilier de jardin, portails, barrières, vérandas, aménagement extérieur, portes d’entrée…
Une finition en bois d’acajou est même disponible dans l’habitacle de certaines voitures de luxe. Autant d’utilisation pour ce bois venu d’ailleurs. C’est en effet dans les forêts tropicales que pousse cet arbre de renommée mondiale, un arbre d’une soixante dizaines de mètres de diamètre et d’une moyenne de 180 mètres de haut.
Sur le marché international se trouvent plusieurs sortes d’acajou, provenant soit d’Afrique, soit d’Amérique du sud. L’acajou en provenance du continent noir est un bois qui possède une teinte assez uniforme pouvant aller du rose à presque rouge. Son grain est fin. Ses veines entrelacées forment des rayures. C’est un bois qui offre comme avantages d’être léger et durable. Il est principalement utilisé dans l’imitation de meubles anciens, les placages décoratifs, ou la construction navale.
Le N’gollon est le nom donné à l’espèce d’acajou que l’on trouve au Cameroun. Pour ce qui est de l’acajou provenant de Guinée et de Côte d’Ivoire, il est utilisé uniquement comme bois de placage. Sa finition est très belle et il est très apprécié dans la fabrication de mobilier de style. Pour sa part, l’acajou d’Amérique est le premier à avoir été exploité. Cette sorte d’acajou offre au regard, une teinte plus cuivrée que son homologue d’Afrique.
Il possède des veines régulières, toutefois, l’existence de veines irrégulières peut avoir un attrait d’ordre esthétique. Il est considéré comme le plus beau des acajous au monde et il est presque exclusivement utilisé pour la fabrication de meubles de haut de gamme. Il possède une densité plus faible que l’acajou d’Afrique (entre 0,69 et 0,91).
L’exploitation de l’acajou prend ainsi une place importante dans le commerce des bois tropicaux. Mais ceci ne la laisse pas à l’écart des problèmes dont souffre le secteur. En effet, la filière des bois tropicaux est paradoxale. Alors que ce sont dans ces forêts que la majorité du bois est coupé (environ 60%), la part du bois tropical dans l’économie et le commerce mondiaux est très faible. Par exemple, la part des bois tropicaux dans la production totale de bois ronds représentait en 1998, quelque 15 %. De plus, cette catégorie de bois, ne représente qu’une part infime des exportations avec environ 20 % du bois industriel, ou 10 % des sciages. Cette situation se répercute sur les économies des pays exportateurs de ce type de bois.
En effet, dans la majorité des pays de la zone tropicale, il n’est pas rare de voir jusqu’à 80 % de la production employée comme bois de chauffage, constituant de cette manière, la première source d’énergie de ces Etats. En général, les débouchés du bois tropical sont les mêmes que ceux des bois tempérés. Les bois tropicaux sont principalement employés sous forme de grumes, de sciages, ou de placages tranchés ou déroulés.

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