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Le contreplaqué toujours à la mode

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Le contreplaqué est probablement le panneau à base de bois le plus connu et ce suite à sa longue histoire. Depuis des dizaines d’années, il a été utilisé par les professionnels de la construction. En «okoumé», en hêtre, en «Ozigo» ou pour des coffrages, le contreplaqué est surtout utilisé en décoration.
Dépendant du type de collage et de l’essence de bois, le contreplaqué peut être utilisé dans des conditions intérieures sèches ou extérieures humides.
Ce matériau est ainsi le choix adéquat pour de nombreuses applications, de l’industrie à l’architecture et à la construction. Le contreplaqué est donc utilisé dans des éléments de menuiserie, les meubles, les parquets pour trains et autobus, les revêtements extérieurs, les coffrages, des applications dans des bâtiments publics ayant des exigences de résistance au feu et, en général, dans toutes sortes d’applications de panneaux en intérieur ou à l’extérieur. Replaqué ou surfacé avec autres couches décoratives, il est utilisé dans l’industrie de caravanes. S’il est produit avec des résines spéciales, il est très utilisé pour des applications dans la construction navale.
L’essentiel de la matière première utilisée est constitué par des bois importés (essentiellement l’Oukoumé et l’Ozigo, deux bois africains). Ces bois sont importés par de gros négociants importateurs qui les commercialisent ensuite, soit directement auprès des grandes entreprises utilisatrices, soit à travers un réseau de petits revendeurs qui, faute de moyens financiers suffisants, ne peuvent acheter eux-mêmes à l’étranger. Mais de nombreuses entreprises ont fait développer leurs activités industrielles sur les lieux mêmes d’extraction des bois dont elles ont besoin.
C’est l’exemple de Cema-Bois de l’Atlas qui dispose d’unités de production au Gabon. Plusieurs entreprises se disputent le marché marocain qui offre également une gamme complète de panneaux contreplaqués. Le nombre d’entreprises opérantes dans le secteur a évolué depuis 1991. Cependant, cette évolution ne s’est pas répercutée sur l’effectif employé qui a connu des entrées et des sorties tout au long de cette période. Les investissements dans le secteur ont baissé de 41,30 % entre 1991 et 1998. Les indicateurs montrent, cependant, une nette amélioration en 1998: en témoigne une hausse sensible de la production et de la valeur ajoutée.
Mais ce secteur, à l’instar de toutes les autres industries de transformation du bois, est soumis à deux types d’économies. La première est une économie de marché et d’échanges alors que la seconde est une économie de subsistance caractérisée par la cueillette et l’autoconsommation. Vu le manque d’aménagement et l’absence de qualification des opérateurs dans ce domaine, les récoltes resteront limitées et les exportations se feront encore à l’état brut.

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