Le patrimoine architectural récent dans plusieurs capitales méditerranéennes a été au centre du débat samedi dernier à la coupole. Ce bâtiment qui se situe dans l’enceinte du parc de la ligue arabe a abrité «La journée méditerranéenne du patrimoine récent ». Cette journée organisée par l’association Casamémoire et «Casablanca-Carrières centrales» a regroupé des architectes de Casablanca, de Beyrouth, d’Alger, de Mellila ainsi que d’Alexandrie.
Il s’agissait de faire une sorte de parallélisme entre le patrimoine architectural de ces villes étrangères avec Casablanca. La première intervention de la journée a porté sur « Casablanca, architecture et urbanisme, vecteurs de modernité ». Ce thème a été abordé et animé par l’architecte marocain Ahmed Hariri. Ce dernier a axé son intervention sur l’importance et le rôle du patrimoine architectural de Casablanca dans la construction de l’identité sociale des habitants de la ville blanche.
En outre, Ahmed Hariri a déclaré que Casablanca « fait partie des villes qui ont le plus donné en matière d’architecture ». Et d’ajouter: «Casablanca a été dotée d’un savoir-faire conceptuel assez important ». Ahmed Hariri a aussi déclaré que Casablanca se ruralise et donne lieu à la création d’une situation bâtarde. Après Ahmed Hariri, les autres architectes étrangers participant à cette journée ont chacun à leur tour évoqué brièvement l’état des lieux du patrimoine architectural de leurs pays. Georges Arbid du Liban, Mohamed Awad d’Egypte, Boussad Aide d’Alger, et Antonio Bravo Nieto de Mellila, tous ces architectes ont parlé de l’expérience de leurs pays en matière d’architecture. Une manière de partager les expériences et d’enrichir le débat.