Immobilier

Un nouveau pari pour Tanger

© D.R

La baie de Tanger prépare sa mue. Après être longtemps désertée par les touristes, pollution et manque d’infrastructures aidant, cette magnifique parcelle de la Méditerranée s’apprête à revivre. Le responsable de cette métamorphose a pour nom «Ghandouri», une zone d’aménagement touristique, d’un coût global de 240 millions de dirhams et dont la commercialisation commencera en juillet 2005.
Une journée d’information est organisée aujourd’hui dans la ville du détroit pour présenter le projet aux investisseurs et promoteurs immobiliers intéressés. Aménagée par Maroc Hôtels et Villages, filiale de la Caisse de dépôt et de gestion, cette zone est située en front de mer sur la route de Ksar Sghir sur un terrain de 60 hectares intégrant une forêt de 18 ha.
Le plus grand atout de cette zone n’est autre que sa bande côtière qui s’étend sur une longueur de 1200 m environ.
D’un point de vue purement géographique, le site offre des potentialités uniques : il surplombe la mer en offrant une vue dégagée sur la baie, le détroit et la médina de Tanger. Après la zone d’Aguedal à Marrakech, MHV s’est intéressée à la ville du détroit prévoyant un nouveau concept, à la fois culturel et balnéaire, basé sur la volonté de promouvoir un tourisme diversifié et intégré exploitant les possibilités offertes par le site ainsi que par les atouts culturels et géographiques de la région. Ce concept d’aménagement est matérialisé par deux axes piétons dont l’intersection constitue le pôle d’attraction du projet, sous la forme d’une petite médina : la « Cité des cultures ». «La baie de Tanger avait vraiment besoin de nouvelles infrastructures touristiques et résidentielles qui lui permettraient de se repositionner sur la scène nationale. C’est dans cette même optique qu’au sein de MHV, nous avons pensé l’aménagement de la zone “Ghandouri”. Cette dernière doit garder le cachet authentique de la ville de Tanger, tout en se mélangeant parfaitement dans son contexte méditerranéen balnéaire », explique Mohamed Ouanaya, vice-président de Maroc Hôtels et Villages.
Mais le résidentiel occupe une importante position dans l’aménagement de cette zone, avec près de 60 % des lots disponibles. En effet, en plus des lots d’hôtellerie prévus, dont trois pour hôtels et trois autres pour résidences touristiques ou encore villages de vacances, des lots résidentiels font partie de cette zone.
Il s’agit de deux lots réservés aux villas, un pour des appartements et un autre qui sera entièrement réservé à des plateaux pour bureaux. La « Cité des Cultures » offre en outre le cadre d’ériger de nombreuses résidences qui devront garder l’authenticité de la médina tangéroise. Elles sont au nombre de trois et concernent des lots résidentiels semi-collectifs et riyads alors que quatre lots sont réservés à des maisons d’hôtes. A tout ceci s’ajoutent des lots pour équipements qui comprennent notamment un centre de loisir, un centre de remise en forme, cinq lots commerciaux, destinés essentiellement à des restaurants et autres animations, et un centre artisanal et culturel. Pour tous ces lots, un seul mot d’ordre : la clarté.
« En aménageant cette zone, nous avons tenu à ce que tous les lots aient une vue dégagé sur le front de mer. C’est pour cela qu’entre la mer et le point le plus éloigné des constructions, il ne devrait exister que 60m. En outre, les constructions les plus proches de la corniche ne devraient pas s’élever à plus de 12m, c’est-à-dire pas plus d’un R+3 », estime le vice-président de MHV. Le site n’est pas uniquement une aubaine immobilière et touristique pour la ville de Tanger, c’est également un ensemble d’investissements qui permettront la création de nombreux emplois, et ce au-delà de l’impact touristique, de ses retombées économiques et sociales importantes. « Le projet “Ghandouri” va ainsi générer des emplois, que ce soit lors des chantiers des travaux ou lors de la mise en fonction des unités hôtelières », précise M. Ouanaya. La mise en chantier créerait près de 1400 emplois directs et 1200 emplois indirects, alors que les initiateurs du projet tablent sur quelque 750 emplois directs et 3750 indirects générés après la mise en marche des unités hôtelières, immobilières et de services prévues.
Autre caractéristique du projet “Ghandouri” : la procédure de commercialisation qui a été adoptée et dont l’unique objectif et de «couper court aux spéculations », précise Mohamed Ouanaya. Techniquement, l’attribution des lots de la zone se fait par une commission spéciale, régie par un cahier des charges de commercialisation et de valorisation spécifique à la zone. Cette attribution se fait sur la base des critères de présélection, notamment les références, notoriété, moyens financiers et image de marque du demandeur, la nature du projet projeté, le nom, références et image de marque des partenaires ou associés et de l’opérateur qui sera chargé de la gestion, le montant de l’investissement et le délai de réalisation.

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